Commission énergie du Parti communiste français

Quelques éléments, mais de mémoire...

En préambule, il est nécessaire de rappeler que la France n’est pas le pays le plus en retard par rapport aux engagements de Kyoto puisque nous sommes même reconnus comme « exemplaire ».

Il faut partir de postulat que la consommation devrait augmenter dans les années à venir, si les 8 millions de personnes aujourd’hui en précarité énergétique, ont un niveau de vie supérieur.

Cette hausse de consommation pourrait être  en partie atténuée par une politique volontariste d’amélioration des 30 millions de bâtiments énergivores. Mais en partie seulement.

Il est important de rappeler que si on constate une baisse de la consommation de l’énergie en France, c’est avant tout sur les tarifs industriels, du fait d’une baisse de l’activité économique.

A partir de là il faut poser globalement la question des moyens de production et en particulier expliquer les conséquences d’une baisse de ceux-ci pour l’activité industrielle.

Il faut expliquer les surcoûts de l’énergie renouvelable pour la facture de l’usager, à cause des coûts de rachats d’une part, mais aussi des coûts de renforcement des réseaux pour le distributeur et le transporteur.

Aujourd’hui plusieurs décisions ou orientations du gouvernement sont en total contradiction avec une volonté de répondre aux urgences environnementales :

- Hausse de la TVA  alors qu’il faut favoriser les travaux d’isolations par exemple.

-Volonté de régionaliser la production de l’énergie alors que plus que jamais il faut au contraire avoir une vision nationale voir européenne.

L’exemple de la région Centre où celle-ci produit plus qu’elle ne consomme, pourrait l’amener à ne pas s’engager dans le développement d’ENR

Nécessaire d’avoir un débat en posant tous les éléments afin de pouvoir porter des propositions. Dans l’état actuel des choses, il ne faut pas imaginer atteindre l’objectif de réduire la part nucléaire de manière importante et, dans un même temps, réduire les GES.