Commission énergie du Parti communiste français

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"Terre commune" d'André Chassaigne

le 31 juillet 2011

Récit de la prise de conscience progressive d’un communiste face à l’importance des questions environnementales. Avec cet ouvrage, nourri d’expériences vécues, André Chassaigne apporte sa réflexion pour que s’amplifient la prise de conscience et la mobilisation collective. Acheter le livre

Le plan climat du gouvernement : démagogie et inefficacité à l’œuvre !

le 22 juillet 2011

Le plan climat du gouvernement : démagogie et inefficacité à l’œuvre !

Les scientifiques du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur le Climat (G.I.E.C.) nous avaient alertés sur les conséquences du réchauffement climatique dû à l’augmentation de l’émission des gaz à effet de serre. Or la production de gaz carbonique du fait de l’utilisation des énergies fossiles a atteint un niveau record en 2010. On est certain d’une augmentation « rapide » de plus de 2°C en moyenne de la température du globe. Les 230 mesures, que vient de décider N. Kosciusko Morizet, sont d’abord un constat d’échec. Les Etats et plus particulièrement les gouvernements des pays les plus industrialisés du monde ont été incapables de parvenir à un accord contraignant et l'échec des négociations successives qui préparent la rencontre de Durban, en décembre 2011, le confirment. La France, grâce à son « mix énergétique », était en bonne position pour réussir la réduction, d’un facteur 4, de ses émissions de CO2, comme cela est demandé à tous les pays industrialisés. A contrario, l’Europe ne mène et n'impulse aucune politique énergétique de transition pour le réussir. Notons que c’est « un passage en force », sans cohérence et sans débat. C’est la suite du Grenelle de l’Environnement où les moyens financiers sont loin d’être à la hauteur des enjeux. Le discours cache la suppression des emplois à l’Office National des Forêts, les conséquences de la loi « Bachelot » sur la santé, la baisse du ferroutage, la défaillance de notre politique industrielle. Quant à l’eau, on a surtout besoin d’un grand service public pour éviter les gaspillages et des prix insupportables. Au moment où tous les services publics, y compris ceux de l’environnement, sont attaqués, on fait de la communication. En réalité, c’est le système capitaliste qui est incapable de répondre aux besoins de l’humanité tout en préservant la planète. D’où la nécessité d’un vrai changement dans la politique « écologique » de notre pays.

Conférence de presse de Nicolas Sarkozy sur le nucléaire : réaction du PCF

le 07 juillet 2011

Conférence de presse de Nicolas Sarkozy sur le nucléaire : réaction du PCF

A l’occasion d’une conférence de presse sur le grand emprunt, le président de la République a annoncé que la France allait «consacrer un milliard d'euros aux programme nucléaires du futur», notamment de «4ème génération» ainsi qu'à la «sûreté nucléaire». Rappelons tout de même que le fameux milliard d'euros de dotation n'est en fait que les intérêts de ce placement, soit 34 millions par an.   Cette dotation modeste servira aussi au renforcement de la recherche sur la sûreté nucléaire, apprend t-on. Dont acte ! Cependant en fin d'année dernière le gouvernement s'attaquait à la subvention (-30 millions sur 243) de l'Institut de Recherche en Sûreté Nucléaire (IRSN) assurant, notamment, l'appui technique à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).   Quoi de plus normal que l’Etat, premier actionnaire d’EDF, investisse pour assurer une politique industrielle au service de tous ! Encore faut-il ne pas être en deçà des nécessaires investissements financiers dans le secteur énergétique afin de garantir des centrales nucléaires irréprochables au niveau sûreté, sécurité pour les salariés et les populations en toute hypothèse. Après l’accident nucléaire majeur de Fukushima Dai-chi, les français ont besoin d’avoir des garanties très fortes que tout soit fait pour qu’un tel accident ne puisse arriver dans leur pays. La sûreté nucléaire ne peut pas s'accommoder d'investissements sous contrainte de rentabilité.   Relever le défi énergétique passe nécessairement par la mobilisation, dans la durée, de ressources financières colossales pour la recherche, la formation et le développement. La production nucléaire nécessite une programmation sur le long terme incompatible avec la vision à court terme de la logique des marchés financiers.   L’acceptabilité sociale du nucléaire ne peut se faire sans garantir à l’ensemble des français un haut niveau de sûreté, sécurité des installations nucléaires et ce en toutes circonstances et toute transparence. Seule une maîtrise publique profondément démocratisée de la filière nucléaire le permet. Cela commence par la prise en compte des exigences des salariés des installations nucléaires qui revendiquent un statut de haut niveau garantissant de bonnes conditions de vie et de travail, l'intégration dans le giron public de certaines activités importantes pour la sûreté des centrales aujourd’hui dévolues à la sous traitance.   Le PCF sera attentif aux résultats de l’audit des 58 réacteurs qui devrait être rendu très prochainement, en particulier, sur le volet de l'organisation du travail.   Parti communiste français,   Paris, le 1er juillet 2011.

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le 28 June 2011

    Sécheresse / Agriculteurs : « Sarkozy doit instaurer une année blanche pour les prêts »

    le 09 June 2011

     Sécheresse / Agriculteurs : « Sarkozy doit instaurer une année blanche pour les prêts »

    Le chef de l'Etat a annoncé décaler les remboursements de prêts d'un an, précisant qu'il n'y aurait pas d'aide directe au secteur agricole. Avec cette annonce, Nicolas Sarkozy ne fait que reporter la misère en évitant soigneusement de répondre aux besoins des agriculteurs.

    Depuis plus d'un an, le Président de la République et son ministre Le Maire vendent du réchauffé ! Alors que les agriculteurs se trouvent dans une situation dramatique, le gouvernement, comme Bruxelles, se refusent à toute aide directe.

    Plutôt que de reporter la galère à l'année prochaine, le gouvernement doit répondre aux revendications des agriculteurs en instaurant une année blanche pour les prêts. Le PCF propose de mettre à contribution les institutions financières et agroalimentaires pour aider à l'indemnisation des agriculteurs.

    Sécheresse: « appeler à la bienveillance des institutions ne sert à rien »

    le 01 June 2011

    Sécheresse: « appeler à la bienveillance des institutions ne sert à rien »

    Le gouvernement a annoncé la mobilisation du Fond de Garantie des Calamités Agricoles après l'avoir dépouillé depuis des années au profit des assureurs privés. Les mêmes propositions tournent en boucle ! Alors que 50 départements français et 12 pays européens connaissent des situations de sécheresse dramatiques, il est ubuesque que le gouvernement se contente d'obtenir le versement anticipé de décembre à octobre des paiements compensateurs. Pire, appeler à la seule bienveillance des institutions (banques et assurances) pour aider à l'indemnisation des agriculteurs est une pure provocation pour ceux qui n'ont plus de quoi nourrir leurs bêtes.

    Engluée dans la rigueur du pacte de l'euro fort, l'Union européenne a annoncé la couleur : pas de leviers d'aides directes aux agriculteurs ! Pourtant, l'argent existe, comme en témoignent les 5 milliards d'euros économisés sur la politique agricole commune en 2009. Après la pénurie de foin, le pire reste à venir : pertes de récoltes, spéculations sur les fourrages, effondrement des cours dû à la vente précipitée d'animaux par les éleveurs...

    En France comme en Europe, de nouvelles politiques publiques agricoles doivent prévaloir pour l'agriculture et l'alimentation. Les calamités atmosphériques se succèdent aux catastrophes économiques que le seul marché ne peut réguler.

    Avant la nouvelle rencontre du Comité de Suivi Sécheresse qui aura lieu le 15 juin, le PCF exige que l'État s'engage à prendre des mesures immédiates : - Empêcher toutes formes de spéculation sur le fourrage, - Réquisitionner du fourrage au bénéfice des éleveurs sinistrés, - Mettre en œuvre le dispositif de mesures socio-économiques d'urgence, - Créer le régime d'Assurance Mutuelles Calamités.

    Sécheresse : la goutte d'eau du gouvernement

    le 25 May 2011

     Sécheresse : la goutte d'eau du gouvernement

    Le gouvernement vient d'annoncer la mobilisation du Fond de Garantie des Calamités Agricoles après l'avoir dépouillé depuis des années au profit des assureurs privés.

    Alors que 42 départements français et 12 pays européens connaissent des situations de sécheresse préoccupantes, il est ubuesque que le gouvernement se félicite d'avoir obtenu de la commission européenne, le droit pour les éleveurs de faucher leurs jachères, ou encore le versement anticipé de décembre à octobre des paiements compensateurs...

    Engluée dans la rigueur du pacte de l'euro fort, l'Union européenne a annoncé la couleur : pas de leviers d'aides directes aux agriculteurs ! Pourtant, l'argent existe, comme en témoignent les 5 milliards d'euros économisés sur la politique agricole commune en 2009.

    Le pire reste à venir : pertes de récoltes, spéculations sur les fourrages, effondrements des cours dû à la vente précipitée d'animaux par les éleveurs...

    En France comme en Europe, de nouvelles politiques publiques agricoles doivent prévaloir pour l'agriculture et l'alimentation. Les calamités atmosphériques se succèdent aux catastrophes économiques que le seul marché ne peut réguler.

    A la veille du prochain comité de suivi Sécheresse, le PCF exige que l'État s'engage à prendre des mesures immédiates :

    • Empêcher toutes formes de spéculation sur le fourrage,
    • Réquisitionner du fourrage au bénéfice des éleveurs sinistrés,
    • Mettre en œuvre le dispositif de mesures socio-économiques d'urgence,
    • Créer le régime d'Assurance Mutuelles Calamités.

    Contre les politiques qui affament, le PCF participera à la Fairpride samedi 21 mai

    le 18 May 2011

     Contre les politiques qui affament, le PCF participera à la Fairpride samedi 21 mai

    Le PCF se félicite de l’orientation de la onzième édition de la Quinzaine du Commerce Équitable du 14 au 29 mai 2011 pour des modes de production durables, et de son élargissement à l’ensemble des acteurs de la consommation responsable. La promotion d’une production et d’une alimentation durable pour tous, l’économie au service de l’homme et de l’environnement, la juste rémunération des producteurs partout sur la planète et la solidarité au-delà des frontières sont au cœur du projet communiste.

    Aujourd’hui, la souveraineté et la sécurité alimentaires sont mises en danger par les pratiques internationales et européennes du capitalisme financier, les déréglementations, la spéculation sur les matières premières alimentaires, le dumping social.

    L'alternative face à un G20 qui « gère» la faim doit être un G192 des peuples avec l’ambition d'éradiquer les politiques qui affament. Nourrir la planète impose la naissance d'une nouvelle organisation de l'agriculture dans le cadre des Nations Unies. La souveraineté alimentaire et la rémunération du travail sont les axes d'une réforme agraire, de dimension internationale basée sur l'agriculture paysanne et la pêche artisanale.

    Le PCF propose d'agir, pour instaurer une clause internationale contre le kidnapping des terres, d’interdire la spéculation sur les matières premières agricoles, de taxer les importations abusives pour financer la relocalisation des productions. En France, nous contribuons à construire un front contre la vie chère, à lutter pour l'encadrement des marges et pratiques de la grande distribution vis à vis des consommateurs comme des producteurs, et le blocage du prix des denrées de base sur le ticket de caisse.

    Le PCF appelle ses militant-e-s, ses élu-e-s à se joindre aux événements de la quinzaine 2011 du commerce équitable et à participer à la Fairpride qui aura lieu samedi 21 mai sur les thèmes de la citoyenneté, du collectif, de la solidarité, du partage, de l’éthique et de la dignité.

    Proposition de résolition du Groupe CRC-SPG - Politique énergiétique de la France

    le 05 May 2011

    Proposition de résolition du Groupe CRC-SPG - Politique énergiétique de la France

    Le Sénat a débattu ce matin d’une proposition de résolution sur la politique énergétique de la France, déposée par les sénateurs du groupe CRC-SPG. Au regard de l’ampleur des enjeux humains, environnementaux et économiques liés aux questions énergétiques, les sénateurs ont considéré qu’il était grand temps que soit initié un véritable débat public sans tabou sur les questions énergétiques, et que les femmes et les hommes politiques assument et expliquent clairement à la population leur projet énergétique.

    A cette occasion, ils ont rappelé la nécessité absolue de changer la politique énergétique actuelle conduite selon des logiques marchandes de rentabilité à court terme et de rémunération de l’actionnariat, logiques incompatibles avec les exigences sociales et environnementales que la France devrait porter.

    Ils ont dénoncé les effets pervers de cette politique libérale, qui multiplie la sous-traitance et les délocalisations de production de pièces notamment dans le secteur nucléaire, sur les garanties de sécurité et d’indépendance énergétiques.

    Votée par les sénateurs socialistes, verts et la gauche du groupe RDSE, cette proposition de résolution détaille un projet énergétique alternatif à travers la maîtrise publique du secteur énergétique, le renforcement de la participation des salariés et des citoyens, le renforcement des moyens alloués à la recherche fondamentale, une régulation des prix pour garantir le droit à l’énergie à tous, et un statut protecteur de l’ensemble des salariés du secteur.

    Accord contre la hausse des prix alimentaires : le gouvernement joue l'intox

    le 03 May 2011

    Accord contre la hausse des prix alimentaires : le gouvernement joue l'intox

    Le ministre de l'agriculture a réuni ce matin les représentants des producteurs, transformateurs, et distributeurs au sujet de la flambée du prix de  céréales et de la hausse des prix de viandes. Surfant sur l'inquiétude réelle des consommateurs qui payent au prix forts les denrées alimentaires depuis des mois, on aurait pensé qu'à l'issue de cette rencontre, le gouvernement prendrait des mesures à la hauteur des enjeux.

    Ce dernier se contente de se féliciter de sa proposition d'accords volontaires entre les parties pour une meilleur réponse de la volatilité des cours des matières premières agricoles qui ne règle en rien les prix payés à la caisse par les consommateurs.

    En effet, la viande est devenue un produit de luxe pour les classes populaires, pendant que les éleveurs, du fait de l'envolée des prix des aliments du bétail se retrouvent sur la paille. Dans le même temps, les géants de l'agroalimentaire et la spéculation financière s'engraissent sur les terres et les céréales, la grande distribution pratique son diktat sur le ticket de caisse.

    Dans cette situation de vie chère, des mesures immédiates s'imposent.

    • La création de stocks de sécurité alimentaire en France, en Europe pour lutter contre la spéculation. - L'augmentation des salaires et du pouvoir d'achat
    • La répartition de la plus-value au sein des filières agroalimentaires
    • L'encadrement des marges et pratiques de la grande distribution