Commission énergie du Parti communiste français

Commission énergie du Parti communiste français
Accueil

Ouvrir le débat et relever les défis d'une énergie entièrement décarbonée (PCF)

le 12 novembre 2017

Ouvrir le débat et relever les défis d'une énergie entièrement décarbonée (PCF)

Par la voix de Nicolas Hulot, le gouvernement a admis que l'objectif de ramener à 50 % la part de l’atome dans la production d’électricité est inatteignable à l'horizon 2025, sauf à augmenter considérablement les émissions de gaz à effet de serre de notre pays. Nous avions, lors du débat sur la loi de transition énergétique, alerté fortement sur cette impossibilité.

Cette declaration ne fait que souligner la nécessité d’ouvrir enfin un débat sur des bases réalistes pour répondre tout à la fois aux enjeux du droit à l'énergie pour tous, d'une nouvelle industrialisation du pays et de la protection écologique de la planète.

En effet, comment répondre aux objectifs d'une France décarbonée en 2050, à la fin des véhicules diesel et essence en 2040, à l'éradication de la précarité énergétique dans les 10 ans, au fort développement de l'économie circulaire et du trafic ferré des passagers et des marchandises, si on se prive, dans les huit prochaines années, d'une énergie disponible decarbonée.

Ainsi rien ne justifie de maintenir la décision de fermeture de la centrale de Fessenheim alors que l'Agence de Sûreté Nucléaire (ASN) a confirmé qu’il n’y a aucune raison, du point de vue de la sûreté, de la fermer.

Au contraire, il faut observer qu’il y a des risques sérieux que, en cas de vague de froid, l’électricité disponible cet hiver soit insuffisante pour couvrir les besoins de tous, comme vient de le laisser entendre RTE dans son rapport annuel. Il est impératif que le gouvernement, avec les entreprises concernées prenne toutes les mesures nécessaires pour qu’il n’y ait pas de coupures. Cela passe aujourd'hui par le maintien en service des centrales électriques nécessaires.

 

Au delà, pour relever les défis d'une énergie entièrement décarbonée, les solutions doivent être développées pour un mix énergétique alliant le nucléaire et les énergies renouvelables, dans un pôle public national de l’énergie, renforçant la maîtrise publique au service du droit à l’énergie pour tous, de l’exigence de sécurité et de sûreté et un prix de l’énergie abordable pour tous.

 

Interdiction du glyphosate : « le plus tôt sera le mieux » (PCF)

le 25 octobre 2017

Interdiction du glyphosate : « le plus tôt sera le mieux » (PCF)

En décidant un nouveau report du vote sur la ré-homologation du glyphosate, la Commission européenne traduit une hésitation troublante. Pourtant le doute n'est plus permis. Cette molécule a été déclarée cancérigène par le Centre international de recherche sur le cancer (OMS), elle est interdite aux collectivités locales et le sera pour tous les consommateurs en 2019.

 

Nous voulons, dans nos assiettes, une nourriture saine et non imbibée de Roundup. Nous ne voulons pas d'un nouveau scandale sanitaire dont on découvrirait les désastres quand il sera trop tard.

 

Avancer dans la voie des alternatives est une urgence. Pour cela il faut développer la recherche publique pour de nouvelles techniques au plus près des réalités des agriculteurs. Il est également déterminant de réaffecter une partie des 9 milliards d'euros de la PAC afin de les accompagner dans les investissements utiles et nécessaires à cette évolution.

 

Le PCF porte des propositions pour un autre modèle agricole durable, capable de relever le défi alimentaire, en quantité comme en qualité, émancipé de la spéculation financière des multinationales de l’agroalimentaire, soucieux de la santé publique et qui garantit la rémunération de l'agriculture paysanne.

Europacity : un désastre environnemental loin des besoins des populations

le 05 octobre 2017

Europacity : un désastre environnemental loin des besoins des populations

Dimanche 8 octobre le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) organise une initiative à Paris, place de la République: nous y serons à nouveau !

 

L'opposition à ce mega projet consumériste, grand temple de la consommation et du divertissement du Grand Paris s'amplifie. Ainsi, le rapport de l'enquête publique sur la révision du Plan Local d'Urbanisme de Gonesse a rendu un avis négatif. Il souligne les impacts environnementaux négatifs contraires aux engagements de la France, en matière de préservation des terres agricoles et de lutte contre le réchauffement climatique. Il juge également les promesses de créations d'emplois peu crédibles.

 

La Famille Mulliez (Auchan), alliée au milliardaire chinois Wanda, rêve d'une métropole béton sur les 300 hectares de terres agricoles fertiles. Un projet démesuré, de plus de 3 milliards d'euros, censé accueillir 30 millions de visiteurs par an. Bonjour l'atmosphère pour les habitant-es de proximité, sans compter la congestion automobile quotidienne déjà à saturation sur les autoroutes A1 et A3.

 

Alors que le gouvernement poursuit la politique d’austérité et réduit les dotations aux collectivités territoriales, il serait plus utile de mobiliser l’argent public pour l’amélioration des transports en Ile-de-France, la reconversion des friches industrielles et la préservation des espaces naturels.

 

La priorité doit être donnée à la reconstruction de la ville sur la ville et à la préservation des derniers espaces agricoles pour le développement de circuits courts agricoles pour nourrir l'Île -de-France.

 

La priorité doit être donnée au développement et à la diversification des formations pour lutter contre le chômage et permettre aux habitants des départements riverains d’accéder à des emplois durables et qualifiés.

 

C’est à ces conditions que nous construirons la métropole dont les Franciliens ont besoin. L'Etat et le Conseil régional doivent maintenant sortir de leur période d'observation silencieuse, refuser ce projet et agir pour le bien être des populations et du territoire.

 

Climat - L'urgente intervention des peuples !

le 17 novembre 2016

Climat - L'urgente intervention des peuples !

Nombre de chefs d’État se penchent à nouveau sur le climat à l'occasion de la COP22 à Marrakech. Une centaine de pays ont déjà ratifié l'Accord de Paris issu de la COP21.

Cet accord non contraignant a pour but de limiter l'augmentation de la température terrestre à 2°C voire même 1,5°C en 2100. Les grands pays riches et industrialisés, au premier rang desquels les USA, ont une responsabilité première étant les principaux émetteurs des émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.

Pour contraindre les États à l'action, l'intervention des peuples reste plus que jamais d'actualité.

 

 

Chaque année l'augmentation de la température bat de nouveaux records. Les scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) en ont décrit les conséquences : accentuation et multiplication d’événements extrêmes (cyclones, inondations), désertifications... La fonte des glaciers provoquera une montée des océans, la disparition de petites îles ainsi que le déplacement des habitants des côtes marines. En 2050, les nouveaux réfugiés climatiques pourraient être 250 millions.

Le mode de production capitaliste en cause

Si nous ne réduisons pas de façon drastique l'utilisation des énergies carbonées (gaz, charbon, pétrole) alors nous prenons le risque de mettre en péril la vie des générations futures. Il s'agit donc dans un même mouvement de réduire les inégalités à l'échelle du monde et de bâtir une société la plus décarbonée possible, par un nouveau mode de développement, de production et de consommation.

Nous proposons :

► Un plan de développement de filières industrielles stratégiques préservant l'environnement en lien avec les services publics : automobile propre, aérospatiale, navale, numérique, filière de réparation et de recyclage, économie circulaire...

► Transfert du transport des marchandises vers le fret ferré, développer le ferroutage et les voies navigables

► Accélérer l'isolation thermique des logements anciens avec un objectif de 500 000 par an

► Produire local, relocaliser, favoriser les circuits courts agricoles comme industriels

► Créer un pôle public de l'énergie, augmenter la part des énergies renouvelables dans un mix énergétique avec le nucléaire sécurisé.

► Favoriser l'utilisation des transports collectifs

 

Rien ne se fera sans l'intervention des peuples !

 Bâtir un monde solidaire est possible, c'est même une condition pour préserver l'humanité et la planète. Pour cela les peuples doivent faire entendre leur voix car les États des pays riches tardent à entrer en action et à financer le Fonds Vert pour les pays en développement. Par ailleurs, le caractère non contraignant de l'Accord de Paris peut permettre le retrait des USA (pourtant pays le plus riche et le plus pollueur) comme le prévoit D.Trump, le nouveau Président américain. L'intervention des peuples est incontournable pour empêcher la catastrophe climatique. Les communistes sont disponibles pour agir avec toutes celles et tous ceux qui s'opposent à la mondialisation capitaliste et à la course au profit.

C’est à ces conditions que nous éviterons à notre pays, à notre continent, une telle catastrophe politique.

Deuxième débat des mardis pour la biodiversité : science et biodiversité

le 14 octobre 2016

Deuxième débat des mardis pour la biodiversité : science et biodiversité

Science et biodiversité. Extinction d’espèces, biodiversité en berne : que nous dit la science ? Quelles sont les conséquences pour l’humanité et la planète ? Quelles solutions pour demain ? Quels moyens la société (et les politiques) se donne(nt)-ils pour agir ?

avec la participation de :

  • Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
  • Pierre-Henri Gouyon, agronome, biologiste et évolutionniste
  • Patrick Monfort, directeur de recherche au CNRS, secrétaire général du SNCS-fSU (Recherche)
  • Stéphanie Thiébault, directrice de l’institut écologie et environnement CNRS

Ce débat a lieu dans le cadre du mois pour la biodiversité. Exposition / auditions / rencontres / Le programme et toutes les infos ci-joint : http://www.pcf.fr/sites/default/files/mois_biodiversite-_0.pdf et sur la page facebook de la commission écologie.

 

Incendies : Pas de fatalité pour les feux de forêts

le 07 septembre 2016

Incendies : Pas de fatalité pour les feux de forêts

Après quelques années d’accalmie, les incendies de massifs forestiers ont été très importants notamment dans le Sud de la France : des centaines d'hectares partis en fumée, des maisons dévastées, des estivants et habitants évacués, des flammes en lisière de Marseille... On a frôlé la catastrophe. Aujourd'hui on craint également le pire en Gironde et dans les Landes.

 

L'imprudence ou l'inconscience humaine peuvent être à l'origine de ces feux mais on ne peut exclure également la malveillance criminelle totalement irresponsable parfois guidée par des enjeux de spéculation immobilière.

 

Nous saluons le courage et l'engagement des pompiers (bénévoles ou professionnels) dont l'action a permis de limiter les dégâts.

Toutefois il est impératif de s'interroger sur les causes et les moyens mis en œuvre.

Appuyés sur l'expérience, les moyens de lutte ont été considérablement améliorés depuis quelques années : débroussaillement préventif, pré-positionnement de pompiers sur sites, coordination interdépartementale pour les renforts, utilisation systématique des avions bombardiers d'eau contre les feux naissants...

En l'absence d'une politique forestière ambitieuse, trop de forêts sont sous utilisées, peu entretenues, envahies de sous-bois très combustibles. Pour les communistes prévenir de nouveaux incendies ravageurs suppose de :

  • Renforcer les moyens humains et matériels de protection civile - incendie (condition de travail des brigades de sapeurs-pompiers, maintien, voire extension, d'une flotte de bombardiers d'eau en capacité d'intervention sur tout le territoire...)

  • Redévelopper l'ONF en renforçant ses missions et ses moyens de service publique pour une gestion active de notre potentiel forestier

  • Relancer une véritable politique forestière favorisant la relocalisation de notre filière bois, assise sur ses multiples savoir-faire (bâtiment, ameublement, énergie, papier ...) et créatrice d'emploi

  • Construire une nouvelle gestion publique de l'ensemble des massifs forestiers avec les collectivités locales, incluant la lutte contre la spéculation immobilière y compris sur les terrains dévastés par le feu via les Plans Locaux d'Urbanisme ( PLU).

  • Instituer un régime mutualiste d'assurance calamité favorisant le maintien des activités et des services

Accord de Paris : l'Europe doit accélérer le processus de ratification

le 06 septembre 2016

Accord de Paris : l'Europe doit accélérer le processus de ratification

A l'occasion du G20 La Chine et les USA ont annoncé simultanément la ratification de l'accord de Paris sur le Climat. Ainsi les deux plus gros émetteurs de Gaz à Effet de Serre (GES) au monde 20 % pour la Chine et 18 % pour les USA ont franchi une étape importante afin de permettre la mise en vie de l'Accord. Celui-ci pour entrer en vigueur doit rassembler 55 pays représentants un total de 55 % des émissions.

 

La ratification par l'Union Européenne serait donc un acte décisif.

 

Pour que le processus européen soit opérationnel les 28 doivent ratifier nationalement avant que la Commission, le Conseil et le Parlement engagent leurs signatures. Or les négociations se présentent bien plus difficiles qu'espérées. A ce jour, seules la France et la Hongrie sont passées à l'acte. En effet, avancer vers une décarbonation de l'Europe suppose de réduire fortement l'utilisation du charbon, du pétrole et du gaz. Pour certains pays comme la Pologne ou bien l'Allemagne réduire le charbon est un engagement incompatible avec leur actuel système énergétique qui a besoin de compenser l'intermittence des énergies renouvelables.

 

Pourtant il y a urgence ! L'année 2016 est l'année d'un nouveau record de température à la surface de la planète. On perçoit toujours plus les conséquences humaines et écologiques du réchauffement climatique dans de très nombreuses régions du monde. L'engagement des pays riches à doter le Fonds Vert de 100 milliards de dollars, à compter de 2020, afin d'aider les pays en développement à conduire des actions d'atténuation et/ou d'adaptation, reste d'une vibrante actualité.

 

Avec les peuples d'Europe nous demandons aux États riches européens d' accélérer le mouvement. Nous nous mobiliserons à cette fin !

 

Parti communiste français,

 

Paris, le 6 septembre 2016.

Le PCF se mobilise pour la vente solidaire de fruits et légumes le 18 août

le 11 août 2016

Le PCF se mobilise pour la vente solidaire de fruits et légumes le 18 août

Jeudi 18 août de 8h00 à 12h00

les communistes participeront, avec le Modef, à la vente solidaire de fruits et légumes

Place de la Bastille – Paris

En présence d'Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, Lydia Samarbakhsh, membre du CEN du PCF et Nicolas Bonnet, président du groupe PCF/FDG au Conseil de Paris.

 

La ferme France est en crise profonde. Mauvaise récolte 2016 en céréales, prix du lait en chute à 250 euros les 1000 litres, un tiers des éleveurs de viande bovine en difficultés financières, 150 000 demandes de RSA (Revenu de Solidarité) déposées par les agriculteurs.

Du côté des fruits et légumes, les importations low cost aux molécules chimiques interdites en France empoisonnent toutes les possibilités de juste rémunération des producteurs.

 

L'initiative de solidarité « Fruits et Légumes », à Paris et en Ile-de-France se déroulera jeudi 18 août prochain et dans d'autres départements début septembre.

 

Le PCF et les syndicalistes paysans du MODEF (Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux) invitent les consommateurs et les citoyens à se mobiliser contre la vie chère et à construire ensemble des alternatives à l'austérité, par exemple, comme à Paris où des halles alimentaires vont voir le jour grâce à l'action des élu-es PCF/FdG.

 

Devant l’exigence de nouvelles ambitions sociales comme de perspectives agricoles, le PCF propose des mesures concrètes en faveur d'une alimentation saine, de qualité, relocalisée et accessible à tous. Nous appelons à la revalorisation des pensions et à l'augmentation des salaires, pour retrouver du pouvoir d'achat. Nous proposons dans l'immédiat le blocage des prix des denrées alimentaires de base (lait, viande, pain, œufs, fruits et légumes) sur le ticket de caisse.

 

Le PCF propose un pacte d'engagement législatif sur un encadrement des marges de la grande distribution et la mise en place d'un coefficient multiplicateur, sur l'obligation d'indication d'origine des produits alimentaires, sur l'instauration d'une conférence annuelle sur les prix agricoles et alimentaires.

Loi sur la biodiversité : « Chassez le naturel libéral et il revient au galop » (PCF)

le 21 juillet 2016

Loi sur la biodiversité : « Chassez le naturel libéral et il revient au galop » (PCF)

Au final il aura fallu pas moins de deux ans, et quatre lectures au Parlement, pour que ce texte voit enfin le jour. Le débat politique s'est résumé à une question : dis-moi quelle est ta conception des rapports Homme / Nature et je te dirai ce que tu as voté. En effet si, dans un premier temps, le débat des parlementaires a exprimé une nette prise de conscience collective d'agir pour stopper la dégradation de notre riche biodiversité, dans un second temps, la posture de la droite aura été de limiter les véritables moyens d'action.

Entre temps, les lobbies agricoles et industriels de l'agrochimie sont passés à l'action pour limiter la perte de leurs profits, et malheureusement les parlementaires de droite se sont laissés séduire par les sirènes ravageuses du productivisme.

Chassez le naturel libéral et il revient au galop.

 

Néanmoins, ce texte voté par toute la gauche comporte des avancées indéniables : le triptyque « éviter, réduire, compenser », la reconnaissance du préjudice écologique, la non régression du droit de l'environnement, la ratification du protocole de Nagoya, la non-brevetabilité du vivant impulsée par les parlementaires communistes et enfin l'interdiction des néonicotinoïdes s'appliquera bien à compter du 1er septembre 2018. Ces avancées sont réelles et nous nous en réjouissons.

 

Par contre, il faudra encore attendre pour ce qui concerne les taxes sur les huiles issues de l'agriculture et l'interdiction du chalutage en mer profonde adoptée par l'Europe. Enfin nos craintes persistent sur les moyens financiers et humains qui seront alloués à la nouvelle Agence pour la biodiversité.

 

Le respect et la préservation de la biodiversité est une affaire de choix de civilisation qui nécessite un débat permanent. C'est pourquoi nous organiserons « un mois pour la biodiversité » durant tout le mois d'octobre

NDDL : "Se rassembler pour dépasser les raisons de la discorde"

le 26 juin 2016

NDDL :

A l’issue de la consultation, 55,17% des électrices et électeurs de Loire Atlantique se sont prononcés en faveur du transfert de l'aéroport de Nantes vers Notre Dame des Landes.

Ainsi, après plusieurs décennies de débats et de controverses, d’échanges d’arguments entre opposants et favorables au transfert de l’aéroport, le résultat de cette consultation doit permettre de débloquer la situation.

Cela confirme la légitimité des élu-e-s et des militant-e-s communistes du département qui se sont engagés dans les institutions et sur le terrain en faveur d'un projet de transfert qui respecte toutes les populations - dont celles qui sont actuellement survolées - et l'environnement.

 

Ce choix s’impose aujourd'hui à toutes et tous. Pour ce qui concerne le Parti communiste français nous le respectons totalement et nous appelons les habitants et les salariés à se rassembler pour dépasser les raisons de la discorde.

Pour cela, le président de la République et le premier Ministre doivent, comme ils l’ont proclamé, créer les conditions de sa réalisation même si nous considérons qu'ils portent la responsabilité de la très mauvaise gestion de ce dossier. Pour ce projet comme pour d'autres, nous estimons que les procédures démocratiques de concertation doivent être considérablement améliorées afin de tendre vers une co-élaboration qui permette aux citoyen-ne-s de véritablement s'impliquer, d'être écoutés ou de pouvoir se forger un point de vue réellement documenté.

Nous avons contribué au débat public en donnant notre point de vue sur ce dossier avec le souci de respecter les points de vue favorables ou opposés au transfert. Les conditions que nous avons exprimées contenues dans notre dossier restent plus que jamais d'actualité afin de répondre aux attentes des habitant-e-s comme des salarié-e-s, sur le plan économique et pour l'emploi.

La levée du Plan d'Exposition au Bruit lié au fonctionnement de l'aéroport de Nantes Atlantique va constituer un atout indéniable afin de favoriser la construction de la ville sur elle même et de répondre à la demande de logements à dominante sociale.

Enfin, au moment où chacun s’interroge sur le contenu à donner à la poursuite de la construction européenne, nous jugeons, par exemple, que la déréglementation du transport aérien, sa privatisation comme la gestion des plate-formes aéroportuaires doit cesser et revenir au secteur public.

Toutes ces conditions sont essentielles au bien vivre des populations concernées en Loire Atlantique. Nous développerons les luttes rassembleuses nécessaires pour qu'il en soit ainsi.