Commission énergie du Parti communiste français

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Déclaration du PCF sur les couts de la filière nucléaire

le 01 February 2012

Déclaration du PCF sur les couts de la filière nucléaire

La cour des comptes vient de publier son rapport sur les couts de la filière nucléaire. Il met en évidence l’importance de ce secteur dans la vie économique de la nation au cours des décennies écoulées et dans la période actuelle pour un résultat où l’électricité est en France parmi la moins chère des pays européens, résultat objet de biens des convoitises tant à l’extérieur de nos frontières qu’à l’intérieur.En effet, si les chiffres annoncés par la cour des comptes sont légèrement supérieurs de ceux provenant d’autres estimations, il n’en demeure pas moins que toutes les estimations convergent pour considérer que l’électricité produite à partir du nucléaire civil est très sensiblement moins chère que celle produite à partir du gaz, du fuel, du charbon et de toutes les énergies renouvelables – hydraulique exceptée – au stade actuel de leur développement technique et économique.Ce rapport confirme indirectement que ce n’est pas la concurrence qui fait baisser les prix, et que celle-ci ne vise qu’à augmenter la facture énergétique des Français. Au contraire, si ceux-ci bénéficient encore d’une électricité moins chère qu’ailleurs, c’est grâce aux investissements consentis par des générations de Français dans l’hydraulique puis le nucléaire. Il est juste qu’ils continuent à en bénéficier demain. La loi Nome qui vise à les en spolier doit être abrogée.L’importance des sommes en jeu souligne également l’effort à faire pour améliorer la sureté des centrales – actuelles et futures – Et les communistes ne cesseront d’affirmer que tous les recommandations et exigences demandés par l’ASN pour améliorer la sureté doivent être effectuées par les exploitants, et en premier lieu par EDF. L’atout constitué par le nucléaire civil, pour être maintenu et conforté, doit s’accompagner d’un souci permanent de sécurisation, tant sur le plan matériel qu’humain. Au-delà des controverses que ne manqueront pas de susciter tel ou tel aspect du rapport, celui-ci constitue un élément important pour alimenter le début public que le Front de Gauche appelle à mener pour définir la politique énergétique de la France.

L'office national des forêts tronçonné !

le 31 January 2012

L'office national des forêts tronçonné !

Les personnels de l'ONF (Office National des Forêts) occupent depuis ce matin leur direction. Le Parti communiste français apporte son soutien à celles et ceux qui depuis de nombreux mois s’opposent au tronçonnage de l'institution au travers du contrat État/ONF, de la RGPP et au recul des droits sociaux de ses travailleurs. Le Front de gauche, le PCF encouragent les forces syndicales à se rassembler pour résister au démantèlement de l'outil, de lutter contre les suppressions d’emplois de gardes forestiers et de personnels administratifs, d'exiger ensemble et avec force des moyens pour assurer la protection de la forêt, de s'attaquer aux causes qui sont à l'origine de nombreux suicides dans ce milieu. Avec le Front de gauche, l'ONF sera renforcé et la pérennité de son financement garantie. Le Parti communiste français fait de la politique forestière une mission d'intérêt général, avec l'ambition de créer un grand service public regroupant toutes les missions afférentes à la forêt publique et privée.

Après Durban, tout reste à faire !

Par André Chassaigne, le 11 December 2011

Après Durban, tout reste à faire !

Le rideau est tombé sur la Conférence de Durban. Les masques tombent aussi à l'issue d'un spectacle où les puissants auront joué au mieux les rôles qu'ils devaient tenir. Une fois de plus, leur comédie aura tenu le monde en haleine. Les tirades sur le devenir de l'humanité, la main sur le cœur, auront nourri les espoirs de tous ceux qui ont conscience du drame vers lequel court la planète. Les postures affichées auront même déclenché les applaudissements de quelques acteurs de second rang, relégués en figurants, mais tellement attachés à la moindre avancée.    Chacun savait pourtant que la partition avait été écrite par les gardiens du temple libéral, présents en souffleurs des pays industrialisés du Nord pendant toute la durée de la grande représentation finale. Les nations les plus riches ont su gérer avec cynisme leurs intérêts immédiats, conscientes que dans tout théâtre, pour reprendre la formule de Jean Vilar, « l'habit fait le moine ». Durban n'aura pas échappé à cette règle d'or !    Pour les autres, les peuples du Sud condamnés par le réchauffement de la planète, les petits Etats insulaires livrés à la montée des eaux, les pauvres et les personnes vulnérables de l’ensemble du monde, le grand spectacle de Durban est tout simplement une terrible tragédie, celle d'une mort annoncée par la perspective d’une augmentation de 4° C en moyenne de la température mondiale.    Et si, au final, quelques espoirs sont affichés avec une feuille de route jusqu’en 2020, si la pièce n'est pas complètement jouée puisque reportée à la Conférence des Parties de 2012 (COP 18), chacun repart avec le sentiment d'un immense gâchis au regard des enjeux pour tous les habitants de la planète, tant l’écart est grand entre les décisions prises et les scénarios scientifiques pour éviter la catastrophe climatique.    Tous les peuples, d'une façon ou d'une autre, paieront un jour la note. Les uns, ceux qui espéraient tant, en connaissent déjà le prix, celui de la famine, de la guerre et de l'exode. D'autres vivront un temps l'illusion de « l'émergence », certes indispensable et voulue par leurs populations, mais combien illusoire dans ce contexte. Les autres, qui portent la responsabilité historique de ce suicide collectif, pensent avoir sauvegardé leurs privilèges qui ne sont en fait qu'un miroir aux alouettes au service d'une poignée de nantis.   Tout reste donc à faire aujourd'hui après cette occasion manquée. Le plus petit dénominateur commun qu’est le texte de cette « fin de partie » ne laisse qu'un espoir : une large mobilisation de tous les progressistes et humanistes de ce monde qui n'en finit pas de glisser vers sa perte. Faisons donc en sorte que naisse des débris de Durban l'immense mouvement des hommes de bonne volonté, avec une seule ligne de conduite : « L’Humain d’abord ! ». 

En 2012, on leur fait un dessin : Justice au pays de l'or noir (Ép.4)

le 23 November 2011

En 2012, on leur fait un dessin : Justice au pays de l'or noir (Ép.4)

"En 2012, on va leur faire un dessin" : Episode 4

Jacky Hénin sur le paquet ferroviaire

le 18 November 2011

Le Parlement européen a adopté le 17 novembre 2011 un texte visant à avancer plus rapidement dans l'ouverture des marchés ferroviaires nationaux et la création d'un espace unique européen. Une nouvelle étape vers la libéralisation complète du rail.

Seul le groupe GUE-NGL s'est opposé à ce texte. Le groupe socialiste l'a pour sa part approuvé et les verts se sont abstenus... Jacky Hénin, député européen nous en dit plus.

Énergie : « Que le débat s'ouvre vraiment à gauche ! »

le 18 November 2011

Énergie : « Que le débat s'ouvre vraiment à gauche ! »

Nous avions alerté la semaine passée sur les dangers de la conclusion d'un accord réalisé à la hâte, et en dehors de tout débat public, entre le PS et EELV sur les enjeux énergétiques. Nous considérions en effet qu'il n'était pas possible que l'avenir énergétique de la France se règle par des « tractations de couloirs » en échange de circonscriptions.

Le résultat est là, comme le souligne Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, « Un accord bâclé, sans ambition réelle pour une politique cohérente de transition énergétique, avec des dangers évidents pour la maîtrise publique et industrielle de la filière, le sort des salariés et les tarifs de l'énergie ».

Ainsi cet accord comporte l'engagement de la fermeture de 24 réacteurs nucléaires d’ici 2025, en commençant par l’arrêt immédiat de Fessenheim, l'arrêt du retraitement et la filière MOX (combustible) mais aussi la réduction de la consommation d'électricité ! Le contenu de cet accord provoque de l'inquiétude et de la colère chez les salariés du nucléaire. Arrêter un site nucléaire, ce sont des conséquences économiques, sociales en cascade ! Ce sont des familles entières qui vont se trouver prises en otage, subissant la délocalisation de leur emploi, voire la perte de celui-ci. Comment, pour des forces de gauche, prendre de telles décisions sans leur donner voix au chapitre ?

La polémique relative à la valse hésitation du passage concernant la filière MOX dans le texte du PS conforte notre opinion sur la légèreté d'un compromis politicien qui risque – s’il devait être confirmé – de compromettre l'avenir énergétique de notre pays.

Le Front de gauche propose une autre méthode incluant les citoyens : un grand débat public national et citoyen auquel seront associés les salariés. Un débat conduit de façon sérieuse et approfondie, tranché par un référendum. La gauche pour réussir le changement et assurer le droit à l'énergie pour toutes et tous, à un prix abordable, ne peut faire l'impasse sur cette exigence démocratique. C'est la seule méthode qui vaille puisque ce débat traverse tout le pays, toute la gauche, y compris le Front de gauche, sur la question du nucléaire.

Nous considérons que la première des urgences est de faire face aux risques patents du réchauffement climatique et donc d'élaborer un plan de sortie des énergies carbonées. Plus généralement nous sommes favorables à un plan d'économies d'énergies. Nous visons la sobriété énergétique c'est à dire moins de consommation pour des usages identiques.

Pour ce qui est du nucléaire, l'avenir de la filière doit être tranché dans le cadre d'une vision d'ensemble de la transition énergétique. Le PCF est favorable au maintien d'une filière industrielle 100% publique et mieux sécurisée au sein d'un mixe énergétique rééquilibré.

Pour ce faire nous versons au débat la proposition de la création d'un véritable service public à travers la constitution d’un pôle public de l’énergie, émancipé des logiques financières ; contrairement à ce qu’organisent actuellement les partis de droite et le MEDEF dans le secteur : privatisation et sous-traitance.

Ce pôle serait doté de capacités d'investissement dans la recherche, dans la promotion d'un plan industriel de développement des énergies renouvelables et de nouvelles capacités de production, tout en maintenant un coût d’accès à l’énergie acceptable pour tous les usagers.

Il s’agirait également de fédérer tous les acteurs de la filière énergétique, qu’ils relèvent de la recherche, de la production ou de la distribution de l’énergie, et en premier lieu EDF, GDF, du CEA et d’AREVA et ceci pour aller vers de nouvelles formes de nationalisations. En toute indépendance, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avec l’appui technique de l'Institut de recherche en sûreté nucléaire (IRSN) doivent rester les outils de contrôle de la sûreté et de la radioprotection.

Que le débat s'ouvre vraiment à gauche !

Parti communiste français,

Paris, le 18 novembre 2011.



La biodiversité : "Sa préservation est essentielle au développement de l'humanité"

le 29 January 2016

La biodiversité :

La biodiversité offre, chaque jour, de très nombreux services essentiels à la vie des êtres humains et à leur bien être. Sa préservation est essentielle au développement de l'humanité. De fait, toute appropriation et privatisation, individuelle ou collective, qui plus est au nom des logiques de rentabilité économique et financière, est préjudiciable.

 

La biodiversité doit être considérée comme un commun au même titre que l'eau, l'air, les sols, les forêts et le climat. Elle appartient à tous et donc à personne en particulier. C'est pourquoi l'interdiction de la brevetabilité du vivant est déterminante. En ce sens nous nous félicitons que l'amendement déposé par la sénatrice Éveline Didier et le groupe Communiste, Républicain et Citoyen sur l'interdiction de la brevetabilité du vivant et notamment des gènes natifs, ait été voté.

 

La loi « Reconquête de la biodiversité et des paysages » adopté notamment par les sénateurs communistes a franchi une nouvelle étape au Sénat mardi 26 janvier. Nous serons attentifs au contenu des débats à venir au Parlement lors de la relecture de la loi.

DOSSIER - COP 21

le 25 June 2015

DOSSIER - COP 21

COP 21 - Campagne internationale et citoyenne pour sauver la planète et l'Humanité

le 03 June 2015

COP 21 - Campagne internationale et citoyenne pour sauver la planète et l'Humanité

2014 aura été l'année la plus chaude depuis 1880 et les émissions de CO2 ont battu un nouveau record. Pour limiter le réchauffement à 2°C en 2100, l'urgence est à la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) dues à l'utilisation des énergies fossiles (Gaz, Charbon, Pétrole…). Nous ne sommes pas tous d'accord sur la nature de la transition énergétique à engager mais nous avons une certitude :  les énergies fossiles doivent être remplacées par des énergies non émettrices de CO2, aux prix le plus bas possibles, pour répondre au droit à l’énergie pour tous et partout sur la planète.

Un accord global est possible lors de la conférence de Paris en 2015 à condition de dégager une vision solidaire du développement humain durable à l'échelle du monde sur la base de décisions qui doivent être contraignantes pour les États mais différenciées et fondées sur des principes de solidarité et d'équité. En effet, la réduction des émissions de GES de chaque pays doit tenir compte de leurs réalités comme de leur projet de développement.

C'est pourquoi, nous citoyens du monde opposés à la mondialisation capitaliste et à la course au profit, en lien avec plusieurs partis progressistes du monde et en convergence avec la société civile, les syndicats, les associations de nos pays respectifs, nous exigeons que tous les pays riches et industrialisés, qui ont la première responsabilité du réchauffement climatique, s'engagent, dès le prochain G20, à sortir de leurs égoïsmes nationaux et de l'inaction climatique.

A l’occasion de la conférence de Paris en 2015, nous voulons faire entendre la voix des peuples afin d'exiger, sous l'égide de l'ONU, un accord international entre les États fondé sur les principes de solidarité et d'équité comportant :

► Des objectifs chiffrés transparents de réduction des GES pour limiter le réchauffement de la planète à 2°C dans les plus brefs délais

► Des engagements financiers précis, à la hauteur des moyens des pays riches, pour la mise en route effective du Fonds Vert à hauteur de 100 milliards de dollars par an d'ici 2020, pour la mise en place concrètes d'aides à l'adaptation

► Le développement de la Recherche et de la coopération par le transfert de technologies avec les brevets associés vers les pays en voie de développement et les pays les moins avancés

► L'adoption du mécanisme de « pertes et dommages » au profit des pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles

 

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Liste des premiers signataires lors du Forum européen des alternatives le 30 mai 2015

LAURENT Pierre, secrétaire nationale du PCF, Sénateur
SAMARBAKHSH Lydia, responsable Relations Internationales PCF
BRAMY Hervé, responsable du pôle Ecologie PCF
GONCALVES Valérie, responsable de la commission Energie PCF
FOULQUIER Luc, Puyricard, commission Ecologie / Energie PCF
SINDIC Paul, commission Ecologie / Energie PCF
BELLAL Amar, Rédacteur en chef de Progressistes, Commission Ecologie / Energie PCF
BARRA Jean, commission Ecologie / Energie PCF
CHEINET Jean Claude, Commisiion Ecologie / Energie PCF
GARCIA Clément, vice-rédacteur en chef Revue du Projet
APEL-MULLER Patrick, réadcteur en chef de l'Humanité
ASSASSI Eliane, Sénatrice, Présidente du groupe CRC,  membre du Comseil National du PCF
TSAGOURIS Mélanie, Membre du conseil natioanl PCF
SIMONNET Nathalie, Membre du conseil national PCF, Secrétaire départemental 93
LEPOLOTEC Yann, Responsable commission numérique  PCF,
LECROCQ Emilie, membre du conseil national PCF,
COMPAIN Xavier, Responsable commission Agriculture, Pêche et Forêt PCF,
DIMICOLI, responsable commission Economique PCF,
SANDOVAL Véronique, Responsable commission Travail PCF,
BORVO Nicole, Sénatrice Honoraire,
PAGANO Alain, membre du conseil national PCF, Chercheur en écologie, Angers,
DHARREVILLE Pierre, Responsable commission République, démocratie et institutions du PCF
LE PUILL Gérard, journaliste et auteur,
ADENOT Dominique, Président de l'ANCR, Maire de Champigny,
COSSERAT François, Président MNLE,
POTTIER Caroline, commission maritine PCF,
CAILLETAUD Marie Claire, responsable syndicale,
POUX Gilles, Maire de La Courneuve,
Marie George Buffet, ancienne ministre, Députée,
CHASSAIGNE André, Député, Président du groupe GDR, Membre du conseil National PCF,
ZAMICHIEI Igor, secrétaire départmental PCF 75
Anne Sabourin, représentant du PCF au bureau exécutif du PGE,
Mignot Didier, Président de l'ADECR 93,
MAYER Sylvie, responsable secteur Economie sociale et solidaire PCF
MAAZOUZI Nordine, Syndicats des paysans, ODT, Ifrane, Maroc,
LABBE Pascale, Conseillère Départementale 93,
DEMESSINE Michelle,
CHARLIONNET Roland, chercheur INSERM
BEDREDDINE Belaide, Vice-Président CG93 chargé de l'écologie urbaine

Europe : la lutte contre le réchauffement climatique ne peut plus attendre !

le 24 October 2014

Europe : la lutte contre le réchauffement climatique ne peut plus attendre !

L'Europe vient d'adopter un objectif de baisse de 40% de ses émissions de CO2 d'ici 2030, par rapport au niveau de 1990. L' objectif affiché est de diminuer de 80% les émission de CO2 d'ici à 2050, afin d'anticiper et faciliter un possible accord international lors de la prochaine conférence de Paris en 2015. Il prévoit également de porter à 27% la part d'énergie renouvelable dans le mix énergétique, ainsi que 27% d'économie d'énergie.

 

Les objectifs semblent ambitieux, et pourtant, malgré le fiasco du marché carbone et son discrédit complet, il est de nouveau largement fait appel aux ventes de quotas CO2 pour financer la modernisation des installations industrielles fortement émettrices de gaz à effet de serre.

 

D'autre part, le calendrier, et le rythme de baisse des émissions de CO2, repoussent l'essentiel des efforts pour la période 2030-2050. C'est irresponsable, car c'est surtout le volume final de CO2 effectivement émit d'ici 2050 qui va déterminer l'ampleur du réchauffement climatique, et non le niveau d'émission annuel à l'arrivée en 2050. Il y a donc urgence à agir vite, en programmant dès maintenant un rythme de baisses d'émissions de CO2 plus important. Il faut donc cesser ce jeu qui consiste à repousser indéfiniment les difficultés aux décennies suivantes.

 

L'accord prévoit également de couteuses interconnections énergétiques surdimensionnées entre les pays membres, constituant de véritables autoroutes pour transporter et vendre du gaz et de l’électricité, à travers toute l'Europe. On fait ici de nouveau confiance au marché, solution miracle aux problèmes d’approvisionnement et moyen d'inciter au développement des énergies renouvelables.

 

Plus que jamais, l'énergie ne doit pas devenir une marchandise comme les autres, se vendant au plus offrant, d'un bout de l' Europe à l'autre, au grès du prix de la bourse et sujet à toutes les spéculations. La lutte contre le réchauffement l'exige encore plus. Le PCF à travers la GUE (Gauche Unitaire Européenne) propose de rompre avec les politiques d'austérité et de financer par l'endettement « sain » auprès de la BCE, les grand programmes visant une société bas carbone à l'échelle de l'Europe. D'autre part le marché et le recours exclusif au secteur privé, avec les logiques de profit à court terme, ne sont pas à la hauteur des enjeux qui nécessiteront des temps longs et d'importants investissements publics. Le service public est donc incontournable, à l'opposé des politiques de dérégulation et de privatisation réaffirmées dans cet accord.