Commission énergie du Parti communiste français

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Schnàbelix, de schtàrke storik*

le 10 September 2014

Schnàbelix, de schtàrke storik*

S'inspirant des créations et créatures du célèbre duo d'origine italo-polonaise Uderzo et Goscinny, voilà que Charly Buttner (1) lance Schnàbelix (2), la cigogne rebelle, histoire de défendre l'Alsace, petit village germain défiant les légions alésiennes de la réforme territoriale !

Blague à part, c'est vrai qu'en matière de rébellion Charles Buttner n'est pas en reste. Nous nous souvenons, non sans émotion, de son peu d'empressement à suivre le navire amiral du Kaïser von Richert (3) lors de la campagne du Référendum sur le Conseil Unique d'Alsace (4) qui le 07/04/2013 a provoqué localement un séisme politique. Et si c'est le vote des Haut-Rhinois qui a fait basculer le référendum, nous ne pouvons dénier un certain mérite à Charly!  Il est bien connu que pour fédérer, la désignation d'un ennemi commun s'avère toujours plus rapidement efficiente que la recherche de dialogue en interne. Et après le clash du 07/04/2013, la Droite Alsacienne, plus conservatrice que jamais, a besoin de symboles forts et d'un discours puissant pour mobiliser le peuple ! Alors, fini les tiraillements entre les instances de Haute et Basse Alsace, l'ennemi c'est... le Lorrain et caché derrière lui... le centralisme parisien :

"Mer sen Elsasser un welle blin wàs mer sen ! "

Cette réforme territoriale, nous communistes, la condamnons sans appel au nom de valeurs républicaines et non de principes identitaires ! La création de méga régions va aboutir au creusement des inégalités entre les habitants et à leur éloignement des centres de décisions des collectivités territoriales. Si Charles Buttner veut faire entrer par la fenêtre le Conseil Unique d'Alsace, que les Alsaciens ont refoulé par la porte (5), ce n'est pas tant par esprit républicain que par esprit de clocher. Comme si l'Alsace, terre de passage et d'accueil depuis des millénaires, devait aujourd'hui assurer son salut en se repliant sur elle-même et en jouant la carte identitaire avec tout ce que ça draine en arrière-plan comme pratiques et idéologies antirépublicaines

Cette réforme territoriale est un projet ultralibéral, antidémocratique et antisocial. Nous l'affirmons sans détours. Le repli identitaire nous ferait prendre une voie sans issue. Si Schnàbelix, la cigogne qui résiste résistait vraiment, aura aurait le courage de dénoncer l'ultralibéralisme à l'œuvre derrière tous ces projets ! Ultralibéralisme que la Droite Alsacienne cautionne et recautionne, portant des projets comme les eurorégions et les eurométropoles. Rien que des Schnàps Idees *** qui pourrait bien valoir au volatile le doux surnom de Schnàpsélix ! 's’gélt, Charly ! ****

Notes :

1°- Charles Buttner – Président du Conseil Général du Haut-Rhin

2°- cf : http://www.dna.fr/edition-de-saint-louis-altkirch/2014/09/09/schnabelix-la-cigogne-haut-rhinoise-qui-ne-veut-pas-se-faire-clouer-le-bec

3°- Philippe Richert – Président du Conseil Régional d'Alsace

4°- cf : http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/alsace-referendum-7-avril-2013-collectivite-unique.html

 5°- cf : http://www.dna.fr/politique/referendum-conseil-unique-alsace-7-avril-2013

* Schnàbelix, la cigogne forte. ** Nous sommes Alsaciens et voulons rester ce que nous sommes. *** http://www.lalsace.fr/actualite/2010/01/08/en-dialecte-schnapsidee

**** Santé, Charly !

PETITION - Pour un référendum sur la réforme territoriale

Par Communication nationale, le 08 September 2014

PETITION - Pour un référendum sur la réforme territoriale

Appel pour un référendum sur la réforme territoriale en cours
Pour un nouvel élan démocratique donnons la parole au Peuple

Après la loi d’affirmation des métropoles, la réforme territoriale annoncée tambour battant dans la foulée des élections est en train d’être adoptée au pas de charge, sans débat ni concertation.

Il s’agit de changements majeurs qui mettent en cause le socle républicain en réduisant de façon considérable les espaces d’intervention citoyenne, en portant des coups sévères à la capacité d’action de la puissance publique, en mettant à mal l’égalité entre les territoires.

En balayant les apports créatifs de la décentralisation, ces projets auront pour effet de concentrer les pouvoirs entre les mains de quelques-uns, d’instaurer des tutelles et une technocratie puissante, pour mettre les territoires désincarnés plus encore au service de la concurrence libérale.

Cette restructuration massive s’accompagne d’une volonté farouche de réduire le volume de l’action publique (pacte de responsabilité) et se traduit par une réduction sans précédent des moyens des collectivités locales déjà en difficulté pour assurer le développement de nos territoires et la réponse aux besoins de la population.

Le mouvement sportif, les acteurs culturels, l’éducation populaire en payeront le prix fort, et il en sera de même pour le tissu économique et les services publics locaux. Cette logique doit être refusée et nous devons protéger l’investissement public en rejettant l’austérité programmée. la remise en cause des collectivités locales où nous avons appris à vivre et décider ensemble dans une certaine proximité n’est pas la solution pour remédier aux insuffisances démocratiques et relever les défis de notre temps.

Face à la crise politique, il est urgent de refonder ensemble la république française. Cela doit se faire dans un grand mouvement de réappropriation populaire et d’intervention citoyenne.

C’est pourquoi, nous demandons - c’est là, la seule urgence véritable - un grand débat public ainsi que la consultation de notre peuple par référendum sur la réforme territoriale en cours.

 

Contre la réforme territoriale, pour un nouvel élan démocratique (Pierre Dharréville, PCF)

le 28 August 2014

Contre la réforme territoriale, pour un nouvel élan démocratique (Pierre Dharréville, PCF)

Devant la fédération des élus socialistes et républicains, le Premier ministre a défendu aujourd'hui une nouvelle fois la réforme extrêmement contestée des collectivités territoriales qui vise à renforcer la logique austéritaire dont il se fait le porte-parole et à porter un coup sévère à la démocratie locale et à l'intervention citoyenne. Il est inadmissible, alors que le débat s'est déjà déroulé sous un feu autoritaire, que le Premier ministre essaye de le clore avant l'heure en déclarant pour éteindre la contestation : «Pensez-vous qu’il soit possible de faire mieux que le compromis trouvé à l’issue de la première lecture ? Sincèrement j’en doute». 

 

Poussant plus loin, le Premier ministre a de nouveau pour cible les collectivités locales en exigeant d'elles de "maîtriser les dépenses de gestion". On le comprend : il a déclaré hier devant un MEDEF gavé de dividendes que notre peuple avait vécu "depuis quarante ans au-dessus de ses moyens". Ainsi, il demande aux collectivités d'appliquer la politique austéritaire qui a été critiquée au sein même du gouvernement et qui ne rassemble pas de majorité dans le pays. Cette injonction de l'Etat, concoctée au plan européen est inacceptable : elle va priver les hommes et les femmes de notre pays de services dont ils ont besoin, à l'heure où le déferlement de la crise se fait plus violent encore. 

 

Nous appelons les élus et populations à résister, à faire vivre les projets qui sont nés du débat démocratique et à refuser d'organiser l'impuissance de l'action publique. A tous les niveaux, nous appelons à refuser la mise en oeuvre de cette politique libérale et à faire grandir des solutions de gauche, seules capables de nous permettre de vivre mieux. A tous les niveaux, nous appelons pour cela à un nouvel élan démocratique.

 

Pierre Dharréville, responsable au PCF de la commission « Démocratie »

Démission du gouvernement : "l'échec sera une nouvelle fois au rendez-vous" (P. Laurent)

le 25 August 2014

Démission du gouvernement :

Démission du gouvernement : "l'échec sera une nouvelle fois au rendez-vous"

La démission du gouvernement Valls est un terrible constat d'échec. La politique mise en oeuvre depuis cinq mois n'obtient aucun résultat.

La France s'enfonce dans la crise parce qu'elle s'enfonce dans l'impasse de l'austérité, de la baisse des salaires et du pouvoir d'achat, des cadeaux sans contrepartie aux dividendes et au capital. Incapable de rassembler les Français, la gauche et même les socialistes sur cette politique, Manuel Valls vient pourtant de recevoir le mandat du Président de la République de persévérer avec une équipe à sa botte, plus droitière encore.

L'autoritarisme et la fuite en avant sont donc la seule ligne de conduite de l'exécutif. L'échec sera une nouvelle fois au rendez-vous. Il n'est pas possible de laisser faire car le prix à payer pour le pays est déjà et sera plus lourd encore.

Devant tant de dogmatisme et d'inconscience, de mépris pour les électeurs, les paroles critiques, si justes soient-elles, ne suffiront pas.

Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d'entrer en action, de débattre et d'agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique, avec une autre équipe, décidée à renouer avec les exigences de redressement social et de justice fiscale, de lutte contre les gâchis de la finance, de créations d'emplois utiles aux services publics, au logement, à l'industrie et à la transition écologique, de refondation démocratique de la République.

J'appelle dans tout le pays à la convergence et à la mobilisation contre les mauvais coups qui s'annoncent, et à la construction d'un projet politique de gauche alternatif.

 

Le PCF est favorable à la dissolution de la Ligue de Défense Juive

le 31 juillet 2014

Le PCF est favorable à la dissolution de la Ligue de Défense Juive

« Le PCF est favorable à la dissolution de la Ligue de Défense Juive »

Les débordements dont certaines manifestations récentes de soutien à la Palestine ont été le théâtre ces dernières semaines ont été unanimement condamnées, en dépit des interdictions préfectorales qui ont pourtant lourdement contribué à les rendre possible, privant ainsi les manifestations de la sécurité que l'Etat se doit pourtant de leur assurer.

Ces événements ont mis en lumière les agissements de groupuscules organisés se présentant comme « pro-israéliens », parmi lesquels la Ligue de Défense Juive (LDJ).

Le PCF condamne toutes les formes de violence, quelles que soient les revendications politiques dont leurs auteurs se revendiquent.

La LDJ est considérée comme organisation terroriste par de nombreux Etats, que ceux-ci soutiennent ou non la politique étrangère d'Israël, où elle est d'ailleurs elle-même interdite.

La République ne tolère pas seulement la liberté d'expression et d'opinion : elle doit en garantir l'effectivité. Elle ne peut donc tolérer qu'agisse, sur son territoire, des groupes violents et proférant de manière répétée, notamment sur les réseaux sociaux, des incitations à la haine, par ailleurs répréhensibles par la loi.

Le PCF appelle donc le Ministre de l'Intérieur à engager une procédure de dissolution de la LDJ, qui constitue une menace récurrente et particulièrement violente à l'ordre public, tant par son recours à la violence physique que par ses propos racistes.

Sénatoriales : Pourquoi le Parti Socialiste fait le mort

le 08 juillet 2014

Sénatoriales : Pourquoi le Parti Socialiste fait le mort

Suite aux résultats des municipales, la majorité du Sénat risque de passer à droite au lendemain des sénatoriales de septembre. Pour la première fois depuis 1945, le Sénat pourrait compter en son sein des sénateurs d’extrême-droite !

Comment expliquer le silence de la direction nationale du Parti Socialiste vis à vis de plusieurs forces de gauche dont le PCF sur la possibilité dans plusieurs départements de réélire un sénateur de gauche ou d’en gagner un du fait de la proportionnelle.

Il n’est pas pensable que le Parti Socialiste préfère un Sénat avec une majorité de droite plutôt qu'une majorité de gauche, certes insoumise à des réformes gouvernementales.

Bien évidemment, un accord sur tout le territoire national est rendu extrêmement difficile en raison des divergences profondes au sein des forces de gauche. Le PCF n’en fait pas la demande: il demeure en revanche disponible pour examiner certaines situations départementales qui, selon le mode de scrutin (majoritaire ou nouvellement proportionnel dans 17 départements) permettraient de battre la droite.

Des accords départementaux sont encore possibles dans le respect mutuel et sans rien retrancher de nos différences et de nos divergences sur l’avenir de notre pays, sur des réformes gouvernementales et particulièrement celles des collectivités territoriales.

L’apport des cinq sénateurs et sénatrices du groupe CRC renouvelables est décisif dans l’objectif du maintien d’une majorité de gauche. Comment ne pas y voir un atout contre l’élection d’un(e) président(e) de droite et pour l’élection d’un(e) président(e) de gauche au Sénat ?

Le 28 septembre, le PCF entend offrir le moyen de s’exprimer, par leur vote, à des milliers de grands électeurs de gauche.

 

Conférence sociale: le gouvernement a tué dans l’œuf toute tentative

le 08 juillet 2014

Conférence sociale: le gouvernement a tué dans l’œuf toute tentative

Avant même ses conclusions, la 3ème conférence sociale est d'ores et déjà un terrible échec pour François Hollande, Manuel Valls et leur gouvernement. Ils en portent la pleine responsabilité car on ne peut impunément avoir autant de mépris et de brutalité pour les syndicats d'un côté, et de l'autre, autant d'attention et de douceur pour le patronat.

Le gouvernement a tué dans l’œuf toute tentative de démocratie sociale, pipant totalement les dés en alignant les discussions sur les exigences du Medef. Ces conférences sociales censées être le socle d'un « compromis historique » entre le monde du travail et le patronat n'ont été que la justification médiatique d'une succession de régressions sociales pour les salariés, de l'ANI aux seuils sociaux, en passant par les retraites.

Aujourd'hui tout est à reprendre, la méthode comme le fond. L'agenda du Medef ne peut être celui d'un gouvernement de gauche. C'est autour des questions de démocratie, de la cité à l'entreprise, et de droits des salariés que le dialogue social doit être maintenant repensé. La gauche doit rapidement se reconstruire autour d'un projet de progrès social dont l’intérêt général serait le garant et le moteur.

 

L'attaque de Guaino contre le droit syndical est une ignominie

le 03 juillet 2014

L'attaque de Guaino contre le droit syndical est une ignominie

 

Dans la droite ligne défendue par Nicolas Sarkozy, Henri Guaino s’en prend aux juges, cette-fois ci en s'attaquant à la liberté syndicale des magistrats qui priverait l'ancien Président d'un jugement impartial. Henri Guaino a même été plus loin en déclarant que "le système judiciaire français est pourri par le syndicalisme, qui est devenu l'un de ses plus grands maux", avant de conclure qu'il fallait supprimer le syndicalisme dans la magistrature.

Cette attaque contre le droit syndical est une ignominie. Un juge quelle que soit son appartenance syndicale, est avant tout un juge. Comme tout magistrat, il respecte les règles de procédure qui garantissent à chacun l'égalité face à la Justice.

Le PCF condamne ces propos anti-républicains qui attaquent violemment la liberté syndicale, constitutionnellement reconnue et qui permet à la démocratie de s'exercer dans les relations de travail.

 

Privatisation de Nexter et fusion avec KMW : Valls et Le Drian bradent les outils de l’indépendance nationale

le 03 juillet 2014

Privatisation de Nexter et fusion avec KMW : Valls et Le Drian bradent les outils de l’indépendance nationale

Le gouvernement, en catimini, vient de décider de fusionner l’entreprise nationale d’armement terrestre Nexter avec l’entreprise privée allemande KMW. Cette opération implique de privatiser Nexter, héritière des arsenaux nationaux dont l'origine remonte à 1373.

La nouvelle entreprise sera de droit hollandais pour des raisons d’optimisation fiscale (sic). Elle n’aura qu’un but : l’exportation d’armes dans le cadre des objectifs politiques de l’OTAN. Les armements de cette nouvelle firme ne seront plus conçus pour répondre aux besoins spécifiques de la défense de notre pays, mais avant tout pour « coller » à la demande du marché mondial de l’armement afin de gonfler les dividendes des actionnaires.

Le gouvernement français épouse ainsi la thèse de l’OMC et de la Commission européenne qui entendent faire des armes des marchandises comme les autres.
Comme Nexter et KMW sont concurrents sur nombre de productions comme par exemple le VBCI et le Boxer, cette fusion se traduira donc à termes par de nombreuses suppressions d’emplois. Des milliers de brevets développés grâce à l’argent du contribuable vont être livrés pour une bouchée de pain au capital privé tout cela pour trouver de l’argent pour payer la dette publique.
C’est pour l’ensemble de ces raisons que le PCF s’oppose à cette fusion-privatisation qui brade à des intérêts privés des outils d’indépendance nationale qui ont été financés par des siècles d’impôts des citoyens français.
Le PCF considère que l’industrie d’armement dans notre pays doit être de propriété publique, elle ne doit pas générer de profits et elle doit répondre exclusivement aux besoins de défense de la nation. Les éventuelles exportations doivent strictement répondre aux choix de politique étrangère de notre pays et cela sous contrôle parlementaire.
Face à la baisse des budgets de la Défense en Europe, un autre choix est possible pour que la France ait les moyens d’assurer en matière de conception et de production d’armement  terrestre sa défense nationale. Il s’agit de constituer un pôle public d’armement terrestre autour de Nexter, de Renault Trucks, Thalès et Sagem-Safran. Celui-ci pourrait au cas par cas, en tout en garantissant l’indépendance de notre pays, coopérer avec d’autres acteurs industriels européens dans le cadre de « Groupement d’intérêt économique » comme c’était le cas avec Airbus avant la naissance d’EADS.
Ce pôle public serait un outil pour permettre de construire une diversification et une reconversion de ces outils industriels de hautes technologies vers des activités civiles au fur et à mesure des progrès des politiques de désarmement multilatéral.

Parti communiste français,
le 3 juillet 2014

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Nexter privatization and merger with KMW: Valls and Le Drian are selling the tools of national independence

The government, in secret, has decided to merge the national land armaments company Nexter with private German company KMW. This involves privatizing Nexter, heiress national arsenals whose origin dates back to 1373.
The new company will be Dutch law for reasons of tax optimization (sic). It will have only one goal: the export of arms under the policy goals of NATO. The arms of this new firm will no longer be tailored to meet the specific needs of the defense of our country, but above all to "stick" to the demands of the global arms market to inflate shareholder dividends.
The French government and the wife thesis WTO and the European Commission intend to weapons like other goods.
As Nexter and KMW are competitors in many productions such as VBCIs and Boxer, the merger will result in so many words by job losses. Thousands of patents developed with taxpayer money will be delivered for a pittance to the private capital it all to find the money to pay the debt.
It is for all these reasons that the PCF opposed the merger privatization selling off to private interests tools for national independence that were funded by centuries of French citizens taxes.
CPF believes that the arms industry in our country must be public property, it should not generate profits and must meet only the needs of national defense. Any exports must strictly meet the foreign policy choices of our country and that under parliamentary control.
Faced with declining defense budgets in Europe, another choice is possible that France has the means to provide for the design and production of land armament national defense. It is to be a public center of land armament around Nexter, Renault Trucks, Thales and Safran-Sagem. It may on a case by case basis, while ensuring the independence of our country, cooperate with other European industrial players under "Economic Interest Grouping" as was the case with Airbus before birth EADS.
This pole is a public tool for building diversification and conversion of these high-tech industrial tools to civilian activities as and measuring progress of multilateral disarmament policies.

French Communist Party
July 3, 2014

 

Impunité des multinationales : le PCF salue une première avancée

le 28 June 2014

Impunité des multinationales : le PCF salue une première avancée

Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU s’est prononcé jeudi 26 juin 2014 en faveur d’un projet de résolution ouvrant la voie à la définition de normes contraignantes pour les entreprises multinationales en matière de droits humains.

Au moment où les forces du capital essaient d’imposer aux peuples et aux États leurs volontés à travers le Traité transatlantique et le TISA cette décision est une bonne nouvelle.

Elle reste maintenant à concrétiser lors du groupe de travail intergouvernemental qui devrait être créé d’ici 2015. Une course de vitesse est engagée car les multinationales sont prêtes à tout pour garder leur impunité. L'exemple du bras de fer judiciaire autour de la grave pollution pétrolière par Chevron-Texaco en Équateur le montre.

Le PCF condamne la position des représentants français qui, comme leurs collègues allemands et américains notamment, ont voté contre la résolution du Conseil des droits de l'Homme. Ils s'opposent ainsi à une volonté de réguler et contrôler les impacts des multinationales sur les droits humains et d'assurer l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités. Il serait intéressant que ces représentants explicitent les raisons de leur opposition.

Parmi les impacts négatifs sur les droits humains figure aussi le rôle des multinationales dans la déstabilisation des États et le déclenchement des conflits, notamment en Afrique. Cet aspect mériterait à lui seul la mise en place d’une commission d’enquête internationale sous l'égide des Nations unies comme le propose le PCF depuis 2003.

L’ONU peut et doit sans plus attendre nommer des groupes d’experts chargés d’enquêter sur ce phénomène et plus généralement sur tous les impacts des activités des multinationales sur les droits humains comme elle l’avait fait notamment au début des années 2000 pour la RDC et le Libéria avec alors l’appui de la France !

Le droit international et les institutions dans lesquelles il s'incarne doivent être modifiés en vue de tenir compte des agissements des multinationales. Une réforme démocratique et progressiste des textes fondateurs de la Cour pénale internationale (CPI) est urgente si on ne veut pas qu’elle se discrédite davantage auprès d’une très grande partie de l’humanité.

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"Impunity for Multinationals: the french communist party welcomes a first step"

The Council of Human Rights of the UN ruled Thursday, June 26, 2014 in favor of a draft resolution paving the way for the definition of binding standards for multinational companies in terms of human rights.

When the forces of capital are trying to impose on the peoples and states of their wishes through the Treaty transatlantic and TISA, this decision is good news.

It remains now to realize when intergovernmental working group should be created by 2015. A race is engaged because multinationals are desperate to keep their impunity. The example of the judicial arm of iron around the serious oil pollution by Chevron-Texaco in Ecuador shows.

The French communist party (PCF) condemns the position of French officials who, like their German and American colleagues including, voted against the resolution of the Council of Human Rights. They are thus opposed to a desire to regulate and control the impact of multinationals on human rights and ensure access to justice for victims of their activities. It is interesting that these representatives clarify the reasons for their opposition.

Among the negative impacts on human rights is also the role of multinationals in the destabilization of states and the outbreak of conflicts, especially in Africa. This aspect alone deserves the establishment of an international commission of inquiry under the auspices of the United Nations as proposed by the PCF since 2003.

The UN can and must without delay appoint expert groups to investigate this phenomenon and more generally all the impacts of MNE activities on human rights as it did especially in the early 2000s DRC and Liberia with the support of the then France!

International law and institutions in which it embodies must be modified to take into account the actions of multinationals. A democratic and progressive reform of the founding texts of the International Criminal Court (ICC) is urgent if we do not want it more discredits with a large part of humanity.