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Le PCF dénonce la volonté du président Petro Porochenko d'éliminer les communistes ukrainiens

le 03 November 2014

Le PCF dénonce la volonté du président Petro Porochenko d'éliminer les communistes ukrainiens

LE PCF apporte son soutien et sa totale solidarité aux communistes ukrainiens après les déclarations indignes du président ukrainien Petro Porochenko qui s'est prononcé sans ambages pour l'élimination pure et simple du Parti communiste d'Ukraine à l'occasion des élections législatives anticipées. Le Parti communiste d'Ukraine "n'a pas le droit de figurer dans le paysage politique ukrainien, en raison des crimes commis dans le passé et de nos jours", a affirmé Petro Porochenko. Une autre tête de liste du Bloc Porochenko, Vitali Klitschko a ajouté que "pour la première fois dans son histoire, les forces anti ukrainiennes dont le parti communiste ayant toujours été la cinquième colonne du Kremlin" ne seront pas représentées au Parlement.

Tout cela se fait au nom des valeurs européennes desquelles ces oligarques prétendent s'inspirer.
Faut-il rappeler que ces valeurs sont particulièrement marquées par la lutte contre le fascisme et le nazisme, alors que les activités odieuses des forces néo-fascistes sont aujourd'hui tolérées, encouragées, qu'elles ont largement contribué à la campagne du Bloc au pouvoir, et qu'elles se sont livrées à des exactions et crimes intolérables -hier comme aujourd'hui- contre les communistes, les démocrates et le peuple ukrainien.

Les communistes français ne peuvent tolérer de telles déclarations, alors que les militants, les dirigeants et en particulier le secrétaire général du Parti communiste d'Ukraine ont été victimes d'attaques physiques, menacés d'interdiction et leur parti mis dans l'incapacité de mener campagne dans des conditions démocratiques normales.

Les communistes français appellent donc les forces démocratiques dans notre pays et en Europe à la plus grande vigilance, en particulier pour que cesse cette véritable chasse aux sorcières digne d'un autre temps.

En ce sens ils renouvellent toute leur solidarité envers le Parti communiste d'Ukraine et leur secrétaire général Piotr Simonenko.

Chute de Compaoré, un espoir pour le Burkina et pour l'Afrique

le 30 October 2014

Chute de Compaoré, un espoir pour le Burkina et pour l'Afrique

 

Enfin ! Celui qui se croyait indéboulonnable vient de tomber. Malgré le soutien de forces réactionnaires, tant au Burkina qu'à extérieur du pays, Blaise Compaoré est balayé, contraint à la démission. Le peuple a fait preuve d'un grand courage. Il paie le prix cher, plusieurs dizaines de manifestants sont tombés sous les balles assassines de la garde prétorienne, formée, armée, faut-il le rappeler, avec le soutien de la France.

 

Ce soulèvement représente un espoir pour les peuples d'Afrique et du monde. Il est une démonstration – une de plus – de la capacité des  mobilisations populaires à déplacer des montagnes. Une confirmation également que les luttes qui jalonnent toute l’histoire de la Haute-Volta devenue Burkina, ne sont pas vaines. Elles constituent un terreau fertile qui ne demandait qu'à fleurir, même après 27 ans d'une trop longue parenthèse.

 

Un espoir également que la vérité éclate enfin concernant les crimes commandités par Blaise Compaoré au Burkina et dans la sous-région. Cela vaut bien sûr pour l’assassinat de Thomas Sankara et de Norbert Zongo. Mais aussi pour les responsabilités dans les manœuvres de déstabilisation sur le continent menées en complicité avec des puissances occidentales, France en tête, qui ont produit des effets meurtriers notamment en Sierra Leone, au Libéria et en Côte d’Ivoire.

Des instruments pour cela existent en Afrique. Il y a la justice burkinabé, il y a aussi la Cour de Justice de la CEDEAO ou la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples dont le protocole a été adopté le 9 juin 1998 à Ouagadougou au Burkina Faso. Des ONG et des citoyens peuvent y déposer des plaintes.

 

La période de  transition qui s'ouvre est un véritable défi. Les anciens piliers du régime militaire et du clan au pouvoir voudraient garder la main. Une grande responsabilité repose sur les épaules des Burkinabés pour écrire, avec la plus grande vigilance, une nouvelle et belle page de l’histoire du « pays des hommes intègres » et du continent africain. Les communistes français apportent leur soutien au peuple et aux forces de progrès burkinabé en vue de cet objectif.

Blaise Compaoré chute. Il faut stopper le bain de sang (PCF)

le 30 October 2014

Blaise Compaoré chute. Il faut stopper le bain de sang (PCF)

Le mois d'octobre 2014 aura marqué l'histoire du Burkina Faso. Le 28, plus d'un million de manifestants ont crié leur refus du tripatouillage de la Constitution et du pouvoir à vie de Blaise Compaoré. Une telle mobilisation constitue un événement sans précédent. Au-delà de l'opposition et de la société civile, le peuple lui-même est descendu dans la rue. Le régime de Blaise Compaoré a perdu définitivement toute légitimité.

Compaoré pouvait jouer la carte des provocations, de la répression et de la violence, mais pour quel résultat ? Il a eu beau couper internet et les messageries mobiles, rien n'y fait. Le peuple burkinabé a décidé d'entrer de nouveau dans l'histoire pour faire tomber l'autocrate. Compaoré a voulu s'accrocher en dépit de tout.

Le gouvernement français doit prendre en considération les événements et commencer à faire le deuil de ce régime. Longtemps, Blaise Compaoré a représenté le pivot central des intérêts cachés de la Françafrique, celui qui fidèlement a été au service de tous les coups fourrés en Afrique de l'Ouest et de toutes les déstabilisations. Il se présentait comme le pompier de la sous-région, relayé en cela par des soutiens extérieurs zélés, alors qu'en réalité il a trempé dans les affaires les plus sombres, favorisé guerres et rebellions, de la Sierra Léone au Liberia, en passant par la Côte d'Ivoire et jusqu'au Mali où il jouait encore récemment un jeu trouble.

Il est temps de reconnaître que le bilan de celui qui est resté au pouvoir pendant 27 ans a été rejeté par les Burkinabé. Comment pourrait-il en être autrement ? Le pays possède un Indice de développement humain parmi les plus bas de la planète. Il a accumulé des retards considérables liés à des choix politiques fortement inégalitaires, initiant un modèle de croissance sans développement.

Ces dernières années, les tripatouillages constitutionnels se sont multipliés sur le continent Africain avec des complicités occidentales. Cela doit s'arrêter. L’aboutissement d’un véritable processus démocratique au Burkina Faso en est d'autant plus essentiel. Cette mobilisation populaire représente un espoir pour les peuples. Et un défi pour les Burkinabés.

La trop longue parenthèse Compaoré est en train définitivement de se refermer. D'heure en heure la situation évolue. L’Assemblée nationale a été prise, le régime aux abois se retranche dans le palais présidentiel de Kossyam. Un drame se joue, la répression s'abat – avec l'aide de mercenaires venus du Togo et de Côte d'Ivoire. Les jeunes, en pointe dans ce soulèvement, sont victimes des balles assassines. D'urgence, il faut stopper ce bain de sang.

Les forces de progrès du Burkina Faso doivent aujourd’hui avoir la responsabilité et la possibilité de donner un débouché positif à ce mouvement populaire tant du point de vue démocratique que social et éviter qu’il ne soit confisqué. Les communistes français continueront d’être solidaires de leurs combats

Solidarité avec Kobané ! (Front de gauche)

le 30 October 2014

Solidarité avec Kobané ! (Front de gauche)

Depuis plus d'un mois les forces kurdes de Kobané résistent héroïquement à l'offensive menée par l'Organisation de l'Etat Islamique. La chute de cette ville entraînerait des massacres comme cela a déjà été malheureusement le cas ailleurs en Irak notamment contre les populations refusant de faire allégeance à l'Etat Islamique qu'elles soient kurdes, qu'elles appartiennent à des minorités religieuses (yazidis, chrétiens) ou que sunnites elles refusent tout simplement d'accepter ce sinistre projet ultra réactionnaire.

 

La résistance de Kobane doit être comprise comme un élément déterminant du combat démocratique dans la région. Sa chute constituerait un coup terrible pour le peuple kurde et renforcerait le président turc Erdogan dont le régime s'enfonce chaque jour dans l'autoritarisme et a été d'une complaisance coupable avec l'Organisation de l'Etat Islamique. La jonction avec les forces démocratiques de la révolution syrienne, qui combattent contre le régime dictatorial de Bachar El assad et contre l'Organisation de l'Etat Islamique, dont des détachements combattent auprès des kurdes à Kobane, est ainsi importante.

 

Il est urgent d'intensifier la solidarité internationale avec toutes les forces démocratiques qui se battent en Irak et en Syrie pour mettre en échec l’Organisation de l'Etat Islamique.

 

Pour le Front de Gauche, tout soutien militaire et financier direct ou indirect à l'OEI, y compris l'acheminement clandestin et l'achat de pétrole, doit être supprimé et sanctionné et le PKK et sa branche syrienne l'YPG qui combat aujourd'hui à Kobané doivent être retirés de la liste des organisations terroristes.

 

La résistance de Kobane et les mobilisations de solidarité ont forcé les gouvernements à apporter un concours tardif et insuffisant.

 

Alors que le président turc Erdogan doit rencontrer François Hollande vendredi 31 octobre, il est essentiel de tout faire pour élargir la solidarité avec Kobané.

 

Dans cette situation, le Front de Gauche :

- exprime sa totale solidarité avec Kobane, avec les forces démocratiques de Syrie

- demande que la France prenne des initiatives dans le cadre de l'ONU pour la recherche d'une solution politique durable pour la région.

- se joint à la journée internationale de solidarité avec Kobane du 1er novembre, notamment à a manifestation à Paris qui partira de la Bastille

 

Samedi 1er novembre Journée Mondiale de soutien à Kobanê.
Des manifestations sont prévus dans plusieurs villes de France. Une manifestation aura lieu à Paris, de Bastille à République, départ à 14 heures.

La délégation du PCF, de retour du Kurdistan, participera à celle de Paris.

Burkina Faso : « Non au pouvoir à vie » (PCF)

le 29 October 2014

Burkina Faso : « Non au pouvoir à vie » (PCF)

Après 27 ans de règne, le président du Burkina Faso tente par tous les moyens de se maintenir au pouvoir. Blaise Compaoré veut modifier l'article 37 de la constitution qui limite le nombre de mandats présidentiels, pour se représenter en 2015.

Les Burkinabés s'opposent massivement à ce tripatouillage constitutionnel. Ils se sont mobilisés par centaines de milliers pour dire « Non au pouvoir à vie ». Ils craignent le maintien d'un régime à bout de souffle, contesté jusque dans ses propres rangs, dont le bilan est connu.

 

Le Burkina Faso possède un Indice de développement humain parmi les plus bas de la planète. Classé par l'ONU 181ème parmi 187 pays, il accumule des retards considérables liés à des choix politiques, à un modèle de développement fortement inégalitaire. Le pays est considéré par le FMI comme un « bon élève » car il connaît une croissance économique qui ne se traduit pas par un développement endogène. Le levier de la corruption favorise une accumulation de richesses à un pôle restreint de la société, quand la grande majorité de la population est cantonnée dans la pauvreté.

 

Alors qu'une alternance est possible, le coup de force institutionnel risque de déstabiliser le pays. Cela risque aussi de perpétuer une situation où Compaoré, en complicité avec les différents pouvoirs français, joue un rôle de pompier-pyromane dans la sous-région. Arrivé au pouvoir par un coup d’État au cours duquel Thomas Sankara a été assassiné, Compaoré a été épinglé à de multiples reprises par les Nations Unies et de nombreuses ONG : il est accusé de trafics de diamants, trafics d'armes avec la sinistre Unita en Angola, avec les rebelles de Sierra Léone et le dictateur libérien Charles Taylor, sans oublier le rôle déstabilisateur joué en Côté d'Ivoire.

 

Ces dernières années, les tripatouillages constitutionnels se multiplient sur le continent Africain avec des complicités occidentales : Algérie, Angola, Djibouti, Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, Togo, Ouganda. Il est temps que cette liste s'arrête. L’aboutissement d’un véritable processus démocratique au Burkina Faso en est d'autant plus essentiel. La grave crise qui menace doit amener le gouvernement de la France à changer de politique et à ne pas se contenter de vagues déclarations face à la forfaiture que prépare le pouvoir de Blaise Compaoré à rebours de l'histoire.

 

Le PCF appelle à manifester devant l'Ambassade du Burkina, 159 Bld Haussmann Jeudi 30 octobre à 18H00.

PCF : Le prix Nobel de la paix se tourne vers la jeunesse et ouvre l’espoir en l’avenir

le 14 October 2014

PCF : Le prix Nobel de la paix se tourne vers la jeunesse et ouvre l’espoir en l’avenir

Le prix Nobel de la paix se tourne vers la jeunesse et ouvre l’espoir en l’avenir

A 17 ans, Malala Yasafzay, devient la plus jeune lauréate du prix Nobel de la Paix et une des seize femmes décorées par l’institution.
Militante des droits de l’enfant depuis son plus jeune âge, et notamment du droit à l’éducation des jeunes filles, dans son pays le Pakistan, elle nourrit son engagement de son expérience personnelle. Elle symbolise la lutte du contre la cruauté terroriste qui la toucha personnellement en 2012, alors qu’elle fut blessée par les talibans.
Avec elle est récompensé pour son engagement, Kailash Satyarthi, militant indien de 60 ans en faveur des droits de l’enfant. S’inspirant de l’histoire marquante de la non-violence dans son pays, à travers les luttes de Gandhi, il a mobilisé un grand nombre d’enfants et de citoyens indiens contre « contre la grave exploitation des enfants à des fins de profits financiers » vient d’affirmer le comité Nobel.
Cette récompense, et leur engagement à tous deux, nous rappellent l’importance de protéger et de développer partout, les principes de la déclaration des droits de l’enfant adoptée par l’ONU en 1954. Premières victimes des désastres mondiaux que sont la pauvreté et la guerre, la communauté internationale doit aux plus jeunes une mobilisation absolue en faveur de l’amélioration de leurs conditions matérielles de vie, mais aussi de leur vie affective et de leur droit à l’éducation.
Symbole de l’engagement citoyen, espérons que ces deux personnalités rappellent aux dirigeants de ce monde, que la solution pour un monde pacifié n’est jamais, dans l’usage exclusif des armes, ni dans la valorisation des profits financiers aux dépends des conditions faites aux êtres humains, mais au contraire dans le respect des peuples, la réduction des inégalités, et le développement d’une école accessible à tous, gage du progrès de l’humanité.

Le PCF se réjouit de ce choix qui espérons-le, ouvrira un nouveau regard sur l’avenir à construire pour le monde et les générations à venir.
Mélanie Tsagouris
 

Grand Paris : Toujours aucun moyen concret pour le logement et l’aménagement en Ile-de-France (Pierre Laurent)

Par Pierre Laurent, le 14 October 2014

Grand Paris : Toujours aucun moyen concret pour le logement et l’aménagement en Ile-de-France (Pierre Laurent)

Le Premier Ministre a présidé lundi 13 octobre un Comité Interministériel sur le Grand Paris. Nous avons eu droit à de grandes déclarations d’intentions mais où sont les moyens ?
Pour les transports publics depuis un an et demi et les annonces du 6 mars 2013, des financements complémentaires sur le plan de mobilisation pour les transports publics sont attendus. Le Comité réunit aujourd’hui n’a fait que réitérer l’engagement d’une ressource de 140 millions d’€, mais sans traduction concrète. Le journal « Le Monde » nous apprend que deux pistes sont évoquées : l’augmentation de la part stationnement de la taxe locale sur les bureaux d’un côté, et d’autre part une augmentation uniforme des taxes locales, pesant en grande partie sur les ménages.

Les élus communistes ont été à l’origine de la proposition de faire contribuer les parcs de stationnement des bureaux situés à Paris et dans les Hauts-de-Seine. Ce mode de financement est vertueux sur le plan environnemental, accompagnera le rééquilibrage du développement économique dans la région, et ne touche pas les ménages. Il doit être privilégié.
Mais si les choses avancent (encore trop lentement) pour les transports publics, toujours rien sur le logement. La pénurie de logements ne cesse de s’accroître en Ile-de-France. Depuis des années, de très nombreux acteurs disent et répètent qu’on ne relancera pas la construction de logements sans une aide aux maires bâtisseurs, pour leur permettre de financer les équipements publics nécessaires. Depuis plusieurs mois, le Premier Ministre affirme qu’une telle aide va être créée. Mais toujours aucune annonce concrète sur le niveau des financements et sur la nature des ressources n’est actée.

Par contre, le gouvernement est beaucoup plus précis sur les baisses de dotations aux collectivités locales, qui sont massives. Comment peut-on imaginer relancer la construction avec toujours moins de moyens ? C’est une aberration. Les élus communistes parisiens, Ian Brossat et Jacques Baudrier, avaient affirmé il y a plus d’un an dans leur ouvrage « Paris n’est pas à vendre » qu’il fallait consacrer  au moins un milliard d’euros par an de nouvelles ressources pour soutenir la construction de logements en Ile-de-France, via une aide aux maires bâtisseurs, via le financement de grandes opérations d’urbanisme.

Il faut des moyens à ce niveau. Je propose pour y arriver des modes de financements concrets. Il faut mobiliser les logements peu ou pas utilisés, avec une mise à contribution des résidences secondaires, une augmentation de la taxe sur les logements vacants, une mise à contribution des bureaux vides. Les territoires en déficit de logement social doivent également être sollicités, avec une contribution additionnelle à la taxe foncière dans toutes les communes en-dessous des 20% de logements sociaux.
La vacance et la spéculation immobilière sont des phénomènes massifs en Ile-de-France : mettons les à contribution.
Assez de discours creux, d’objectifs réaffirmés sans moyens dégagés pour les atteindre. Le grand paris des transports a avancé grâce à la mise en place de ressources spécifiques en 2011 et 2013, qu’il faut maintenant conforter.

Il faut de façon urgente la création d’une ressource spécifique pour un grand paris du logement et de l’aménagement. Les atermoiements n’ont que trop duré     

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, sénateur de Paris

Le Parti de la Gauche Européenne se mobilisera samedi contre le grand marché transatlantique

le 10 October 2014

Le Parti de la Gauche Européenne se mobilisera samedi contre le grand marché transatlantique

Le Parti de la gauche européenne participera ce samedi 11 octobre aux initiatives prévues pour la journée européenne d'actions contre le grand marché transatlantique (TTIP), l'accord UE-Canada (CETA) et l'accord sur le commerce et les services (TISA)

Ces accords de libre échange, négociés dans le secret, représentent un très grand danger pour l'emploi, les droits sociaux, les services publics, la sécurité alimentaire, la protection de l'environnement, la culture et la démocratie en Europe. Ils donnent les pleins pouvoirs aux multinationales, y compris face aux Etats et aux peuples souverains, et risquent de déstabiliser profondément nos pays.

De nombreux citoyens, plus de 240 organisations non-gouvernementales, syndicales, sociales et politiques au niveau européen, dont le Parti de la gauche européenne, exigent aujourd'hui l'arrêt des négociations. Plusieurs dizaines de collectivités locales se sont déclarées hors-TTIP.
Ensemble, faisons grandir les mobilisations pour mettre en échec ces projets dangereux ! Le PGE donne également rendez-vous à toutes celles et ceux qui luttent pour une Europe des échanges justes avec le monde à venir en débattre au printemps, à Paris, pour le Forum Européen des Alternatives.

Parti de la gauche européenne
9 octobre 2014

Écosse : APRES LE REFERENDUM, REPONDRE AUX EXIGENCES PROGRESSISTES, TRANSFORMATRICES DU PEUPLE ECOSSAIS (PCF)

le 19 September 2014

Écosse : APRES LE REFERENDUM,  REPONDRE AUX EXIGENCES PROGRESSISTES,  TRANSFORMATRICES DU PEUPLE ECOSSAIS (PCF)

Avec 55% des suffrages exprimés, les électeurs écossais se sont prononcés pour le  maintien de l'Ecosse dans le Royaume-Uni. La très grande participation citoyenne au scrutin -près de 85%- montre que quel que soit le résultat plus rien ne sera comme avant. A travers ce vote une très importante partie des électeurs, jeunes, salariés, issus des couches sociales les plus défavorisées ont rejeté des décennies de consensus néolibéral et de politiques antidémocratiques exercées depuis Westminster. Ils ont obtenu le droit de pouvoir s'exprimer en toute souveraineté sur l'avenir de leur pays et conquis par leurs luttes et mobilisations des acquis importants concernant l'Etat providence, la protection sociales; le salaire minimum; le maintien des services publics. La droite conservatrice de Cameron et ses alliés de circonstance, travaillistes et libéraux, se sont engagés à aller plus loin dans le transfert au peuple écossais de compétences fiscales et de contrôle des prestations sociales. Cela fera l'objet de rudes batailles tant cette politique heurte de plein fouet les postulats néo-libéraux des forces conservatrices dans l'ensemble du Royaume-Uni et en Europe.

Contrairement à ce que pense F. Hollande, ce qui menace l'Europe de « déconstruction », ce n'est pas le droit des peuples à être consultés sur leur propre avenir, mais le carcan de plus en plus « austéritaire » et militariste dans lequel ils sont enfermés notamment du fait des politiques menées par l'UE depuis des années.

L'extraordinaire mobilisation du peuple écossais et de ses forces vives, de la gauche transformatrice et d'alternative progressiste doivent pouvoir trouver à partir du vote de ce jeudi 18 septembre de nouvelles motivations pour aller de l'avant et imposer de véritables alternatives de progrès social et démocratique.

Communiqué de presse du Parti communiste français
19 septembre 2014

Gilles Garnier
Responsable Europe

Du budget participatif à la démocratie réelle : Tribune de Nicolas Bonnet

Par Nicolas Bonnet, le 14 September 2014

Du budget participatif à la démocratie réelle : Tribune de Nicolas Bonnet

Dans la période du 24 septembre au 1er octobre 2014, les parisiennes et les parisiens vont être consultés pour décider, parmi un choix de 15 projets différents, lesquels doivent être mis en place en en priorité. A l’issue de ce vote, les 5 projets ayant recueilli le plus de suffrages seront intégrés au budget 2015 de la ville de Paris. 

A partir de l’année prochaine et de l’élaboration du budget 2016, les parisiennes et les parisiens pourront présenter eux-mêmes des projets d’investissements, et le budget participatif représentera 5 % du budget d’investissement de la ville, soit 426 millions d’euros sur le mandat 2014 – 2020.

Une plateforme internet dédiée a été créée pour recueillir les suffrages des parisiennes et des parisiens, en plus d’urnes installées dans les mairies d’arrondissement et d’autres lieux publics.

L’instauration de ce budget participatif est une très bonne nouvelle pour la démocratie parisienne. Les parisiens vont pouvoir prioriser les actions exécutées par la municipalité, et un va-et-vient permanent entre les habitants, les élus et l’administration parisienne va se créer tout au long du mandat.

Le groupe communiste salue la mise en œuvre rapide par la Maire de Paris de cet engagement fort du programme de la majorité municipale. C’est un appel aux parisiennes et aux parisiens à prendre l’aspect et les projets de notre ville en main, à regagner de l’intérêt pour la cause publique en dehors des périodes de campagne électorale.

C’est un projet particulièrement salutaire en cette période de crise de la représentativité politique.

La pratique des budgets participatifs a tout d’abord été expérimentée à Paris par un élu membre de notre groupe, Jacques Baudrier, alors qu’il était adjoint chargé de la voirie à la mairie du vingtième arrondissement. L’intégralité du budget de la voirie était alors soumise au vote des participants des assemblées citoyennes. Cette initiative a été prolongée lors de la mandature suivante et étendue au domaine des espaces verts.

Les communistes ont été à la pointe des démarches de démocratie participative. Rappelons Morsang-sur-Orge, une des premières villes à instaurer un budget participatif en France, ou les initiatives des villes comme Bobigny et ses « parlons franchement » et à l’action du conseil général du Val-de-Marne.

Les élus communistes ont compris très tôt que le champ des décideurs politiques devait être élargi, au niveau local comme au niveau national, et que la représentation politique devait se faire dans un dialogue permanent avec les habitants. La tendance au « merci d’avoir voté pour nous, on se revoit dans six ans » est incompatible avec la conception du PCF de l’engagement de l’élu local.

La participation des citoyens est un élément essentiel pour renforcer notre démocratie. Elle va permettre aux résident-e-s étrangers, parisiennes et parisiens qui font également vivre la ville, d’avoir une prise sur l’orientation politique de leur collectivité, en l’absence d’une loi qui faisait pourtant partie des engagements de François Hollande.

Le groupe communiste salue donc la mise en place de cet engagement de campagne, et souhaite d’ores et déjà que la démarche s’amplifie dans les années à venir.

Nous souhaitons que dès l’an prochain, les propositions formulées par les habitants soient toutes estimées de façon approfondie, au même titre que celles formulées par un adjoint. Cela est prévu pour les années à venir, mais nous serons vigilants son application concrète.

Ensuite, nous pensons que toutes les questions budgétaires doivent être soumises à la participation des citoyens. Cela passe par un montant plus important alloué à ce budget participatif, mais aussi par la consultation des parisiennes et des parisiens sur des questions politiques de fond, comme par exemple les orientations du budget, les moyens à la disposition de notre collectivité pour mener à bien les projets qu’elle engage, où son intégration à la métropole du grand Paris. Ces sujets ne doivent pas être réservés à un petit groupe d’initiés, et le champ des décisionnaires doit être également élargi sur ces sujets. C’est pour nous un défi majeur à relever pour Paris.

Enfin, si nous voulons qu’une part du budget, que nous souhaitons voir se développer au fil du temps, soit allouée à la décision et à la force de proposition des parisiennes et des parisiens, nous devons nous battre pour que le budget global de notre ville soit préservé. La pression du gouvernement exercée sur les collectivités, qui rend nos budgets incertains et son bouclage de plus en plus compliqué, nuit à la part donnée à la démocratie participative.

La politique austéritaire du gouvernement tend à toucher tous les aspects de l’action publique locale, et nous devons protéger notre budget également au nom de ces nouvelles avancées démocratiques.

Nous nous félicitons de la mise en œuvre d’un conseil économique, social et environnemental parisien, regroupant entre autres habitants, élus, syndicalistes et chercheurs pour trouver des solutions politiques issues de la participation pour le bien public parisien, et nous réjouissons que notre camarade Didier le Reste soit en charge du pilotage de sa mission de préfiguration. Je serai bien évidemment présent aux côtés d’Anne Hidalgo à la réunion publique de présentation du budget participatif le mardi 16 septembre, à 18h30 à la maison des associations du douzième arrondissement, et vous donne rendez-vous à la fête de l’Humanité le Dimanche 14 septembre à 14h pour le Débat « Du budget participatif à la démocratie réelle » Avec Catherine Baratti-Elbaz, Maire du XIIe arrondissement de Paris, Pauline Véron, Adjointe à la Maire de Paris, Danièle Prémel et Jacques Baudrier, conseillers de Paris membres du groupe communiste Front- de gauche.

Retrouvez les projets du budget participatif et participez au vote du 24 septembre au 1er octobre 2014 !

Nicolas Bonnet Oulaldj

Président du groupe Communiste - Front de Gauche