Commission énergie du Parti communiste français

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Prévente militante des bons de soutien de la Fête de l'Humanité 2019 à la Section du PCF de Paris 14e

le 25 août 2019

Prévente militante des bons de soutien de la Fête de l'Humanité 2019 à la Section du PCF de Paris 14e

Fête de l'Humanité 2019
Parc départemental Georges Valbon - La Courneuve
13, 14 et 15 septembre

Débats
Venez bousculer vos idées et exercer votre sens critique! Les débats de la Fête, animés par les journalistes de l’Humanité, irriguent les courants de pensée militant pour une plus grande humanité et justice sociale. Ils donnent la parole aux personnalités politiques, journalistes, scientifiques, artistes, syndicalistes et le public. Reprenant son sens premier, l’Agora de l’Humanité se dresse comme une place publique durant trois jours d’échanges passionnants sur les thèmes d’actualité. Le Forum Social, le Village de l’Economie Sociale et Solidaire et de nombreux autres espaces à la Fête accueilleront ainsi les débats qui font de la Fête de l’Humanité le carrefour emblématique des idées citoyennes! Plus d'info...

Music
Pour tous les goûts et toutes les générations!
Pendant trois jours, explorez une galaxie de genres musicaux avec plus de 60 concerts! Tenez-vous prêts: du début d’après-midi jusqu’en fin de soirée se succéderont grandes têtes d’affiches, découvertes et jeunes talents.
Chaque année, la Fête de l’Humanité propose une programmation exceptionnelle d’une grande diversité: électro, soul, reggae, hip hop, techno, tango, rock, jazz, pop, R&B, musiques du monde, rap, classique, variété française... à découvrir sur les cinq scènes de la Fête mais aussi dans les espaces et les stands! Plus d'info...

Village du livre, Village du monde, Gastronomie, Arts et culture, Sport, Spectacles, Rencontres, Expositions, Ateliers & Animations, Films & Doc,... Programme complet ici.

Prévente militante des bons de soutien de la Fête de l'Humanité 2019 à la Section du PCF de Paris 14e.

Pour les 3 jours:
28€ en présente militante
40€ aux Ponts de vente commerciaux
49€ sur place à partir du 13 septembre

Prévente militante au 32 rue Saint Yves, 75014 Paris

         Du lundi au vendredi  18h30 - 22h30
Les samedis et dimanches  17h00 - 23h00
           Jeudi 12 septembre  17h00 - 22h30

Contact: 06 81 55 52 72 (Evelyne), 06 58 10 21 82‬ (Jean Louis)

Nouveauté:
les bons de soutien achetés auprès des militants doivent être validés impérativement au plus tard le 12 septembre 23h59 pour être acceptés à l'entrée de la Fête

Imposons le débat - Les cahiers de la colère

le 28 janvier 2019

Imposons le débat - Les cahiers de la colère

Avec son courrier et un «grand débat», voilà comment Macron veut cadenasser et orienter la voix des citoyen.ne.s.

Celles et ceux qui ont enfilé un gilet jaune, celles et ceux qui les soutiennent de coeur et de raison, l’ont décrypté, tout ceci se réduit à gesticulations et enfumage méprisant !

Pas découragés, nous ferons entendre notre voix et nous imposerons le débat. Avec les cahiers de doléances, des cahiers de la colère et de l’espoir, nous pouvons toutes et tous participer, faire entendre de partout notre voix, nos propositions, nos choix.

Nous vous proposons de remplir en ligne un questionnaire ouvert, pour posez nos questions, exprimer nos colères et surtout proposez nos réponses à la crise !

Ne les laissons pas fermer le débat ! Prenons la parole !

https://framaforms.org/cahiers-de-doleances-paris-13e-1548678105

 

 

Pour une sécurité sociale de l'alimentation. Le 32! Café Politique avec Bernard Friot

le 13 novembre 2018

Pour une sécurité sociale de l'alimentation. Le 32! Café Politique avec Bernard Friot

Le 32! Café politique vendredi 16 novembre 2018 18h30

Pour une sécurité sociale de l'alimentation

Une conférence de Bernard Friot

Comment reprendre la main sur nos vies en la reprenant sur le travail? Comment s'inspirer de la sécurité sociale des soins de santé pour affronter l'enjeu des sécurités sociales à inventer au XXlème siècle? Une proposition originale de sécurité sociale de l'alimentation est ici l'une des pistes possibles pour envisager de nouvelles responsabilités économiques, fondement de la liberté et de la maîtrise populaire d'une production et dis­tribution alimentaire libérée de l'agro-business et de la grande distribution.

Bernard Friot est professeur émérite à l'université Paris Nanterre

Entrée libre.

Le «32!» Café Politique de la Section PCF du 14ème
32 rue Saint Yves 75014 Paris
Métro Alésia
http://paris14.pcf.fr
https://www.facebook.com/pcfparis14

APPEL Dette de la SNCF et développement des services publics: l'argent des banques et de la BCE pour les services publics, pas pour la finance! Signez l'Appel

le 09 mai 2018

APPEL Dette de la SNCF et développement des services publics: l'argent des banques et de la BCE pour les services publics, pas pour la finance! Signez l'Appel

APPEL
Dette de la SNCF et développement des services publics: l'argent des banques et de la BCE pour les services publics, pas pour la finance!

Signez l'Appel

Le président de la République a annoncé que l'État reprendrait «pour partie, progressivement» la dette de la SNCF à partir de 2020. Cela ne permet pas de répondre aux exigences de développement du service public ferroviaire. En outre, aucun projet réel de développement du transport ferroviaire au service des besoins sociaux et écologiques, des besoins des gens comme des territoires, n'est présenté par le gouvernement.
Il faut libérer la SNCF du coût excessif de la dette. Si nos services publics bénéficiaient pour leurs emprunts des mêmes conditions que les banques ― à qui la BCE prête actuellement 760 milliards d'euros à des taux compris entre 0 % et -0,4 % pour des prêts à échéance de 4 ans ― ils auraient les moyens de faire aujourd'hui les dépenses qui leur permettraient de se développer, d'accroître les richesses produites dans le pays, et ainsi de rembourser, progressivement dans l'avenir, une dette rendue utile et efficace.
60 économistes, sociologues, syndicalistes, personnalités diverses lancent ainsi un appel pour:
 • Des négociations autour d'un véritable plan d'avenir pour le transport ferroviaire;
 • Un plan d'urgence d'investissement matériel et humain financé à un taux très bas, proche de 0 % par la Caisse des dépôts (CDC) et les banques publiques (BPI France, Banque postale, …) pour les services publics;
 • Que la Banque centrale européenne (BCE) appuie ce plan en attribuant à ce pôle public bancaire et pour les services publics une partie des milliards qu'elle crée chaque mois, comme le permet l'article 123.2 du Traité sur le fonctionnement de l'UE, au lieu de les injecter sur les marchés financiers.

Pour soutenir l'appel, nous vous appelons à signer à l'adresse ci-dessous:

https://www.change.org/p/g%C3%A9rard-darmanin-dette-de-la-sncf-l-argent-de-la-bce-pour-les-services-publics-pas-pour-la-finance

Texte de l'APPEL
Dette de la SNCF et développement des services publics: l'argent des banques et de la BCE pour les services publics, pas pour la finance!

Le président de la République a annoncé que l'État reprendrait «pour partie, progressivement» la dette de la SNCF à partir de 2020. Cela ne permet pas de répondre aux exigences de développement du service public ferroviaire. En outre, aucun projet réel de développement du transport ferroviaire au service des besoins sociaux et écologiques, des besoins des gens comme des territoires, n'est présenté par le gouvernement.

Il faut libérer la SNCF du coût excessif de la dette. Selon le dernier rapport sur les comptes des transports, sur l'ensemble des dépenses liées au transport ferroviaire en 2016, 2,7 milliards sont allés aux banques et aux assurances, pour l'essentiel en charges financières. C'est presque un tiers de la masse salariale! Le coût élevé de la dette contractée par le passé sur les marchés financiers (sur 50,8 milliards empruntés par SNCF Réseau, 46,4 milliards l'ont été par émissions d'obligations), et les intérêts qu'ils continuent d'exiger pour les nouveaux emprunts de la SNCF leur permettent de pomper les richesses créées par les cheminots et la SNCF et empêchent son développement (2 % d'intérêts pendant 30 ans, c'est beaucoup!). La reprise de la dette par l'État doit s'accompagner d'une renégociation et d'une conversion en une dette à très long terme et à taux très bas, proche de 0 %, sinon cela reporte la charge sur les contribuables, c'est-à-dire, pour l'essentiel, sur les salariés et retraités. La Caisse des dépôts pourrait être chargée de cette opération pour laquelle, en tant qu'établissement de crédit, elle peut demander un refinancement à la BCE.

Mais il faut aussi financer de nouvelles dépenses pour le service public ferroviaire de voyageurs et de fret: nouveaux investissements dans le matériel et les infrastructures, embauches, R&D... C'est indispensable pour faire face à l'état dégradé des infrastructures, à l'engorgement des transports urbains, à l'engorgement des routes par les poids lourds, à l'arrivée de nouvelles technologies économes en énergie pour lutter contre le réchauffement climatique, au besoin de cohérence entre les systèmes de transports à l'échelle de l'Europe, au besoin de relever le défi des données numériques dans un secteur – les transports ferroviaires – où elles jouent un rôle stratégique, au besoin de consolider le statut des cheminots et même de l'étendre aux salariés du transport routier, aux perspectives de développement de l'emploi et de création de richesses dans toutes les activités liées au transport ferroviaire, dont sa filière industrielle et de services. En outre, ces investissements donneront une impulsion à la demande et à l'activité économique.

Nous pensons que la question du manque de moyens et de financements est ce qui est commun à tous les services publics: l'hôpital, les EHPAD et le système de santé n'en peuvent plus, l'Université est mise en demeure d'organiser la sélection et le tri sélectif, le système éducatif scolaire et secondaire sont asphyxiés, les collectivités locales sont étranglées et leurs services publics, comme ceux de l'État, peuvent de moins en moins faire face. Il faut les sortir de l'étau des marchés financiers.

Il faut de l'argent pour développer ces services publics!

Où trouver les financements? Au-delà d'une nécessaire contribution fiscale incluant la lutte contre l'évasion et la fraude, arrêtons de livrer notre endettement aux marchés financiers à qui l'État paye plus de 40 milliards d'intérêts par an. La Banque centrale européenne (BCE) injecte dans le même temps des centaines de milliards d'euros sur les marchés financiers. Cet argent ne doit plus aller à la spéculation, aux délocalisations ou aux destructions d'emploi. Si nos services publics bénéficiaient pour leurs emprunts des mêmes conditions que les banques ― à qui la BCE prête actuellement 760 milliards d'euros à des taux compris entre 0 % et ‑0,4 % pour des prêts à échéance de 4 ans ― ils auraient les moyens de faire aujourd'hui les dépenses qui leur permettraient de se développer, d'accroître les richesses produites dans le pays, et ainsi de rembourser, progressivement dans l'avenir, une dette rendue utile et efficace. Ils auraient les moyens d'une gestion démocratique, plus proche des usagers pour mieux répondre à leurs besoins et pour réussir la transition écologique. Oui, un euro employé pour les services publics dans ces conditions, c'est un euro efficace!

Le président Emmanuel Macron et son Premier ministre Edouard Philippe doivent mobiliser les institutions financières pour cela. Ce dispositif français serait une première étape ouvrant la voie à la création d'un Fonds de développement économique, social et écologique européen solidaire qui financerait, avec l'argent prêté par la BCE, des projets démocratiquement décidés dans chaque État européen pour le développement des services publics.

Nous souhaitons ouvrir la discussion en ce sens avec tous les pays de l'Union européenne (acteurs sociaux, intellectuels, sociétés civile, forces politiques…) d'autant plus que partout le besoin de développer les services publics est criant.
Dans l'immédiat, nous demandons:
 • Des négociations autour d'un véritable plan d'avenir pour le transport ferroviaire;
 • Un plan d'urgence d'investissement matériel et humain financé à un taux très bas, proche de 0% par la Caisse des dépôts (CDC) et les banques publiques (BPI France, Banque postale, …) pour les services publics;
 • Que la Banque centrale européenne (BCE) appuie ce plan en attribuant à ce pôle public bancaire et pour les services publics une partie des milliards qu'elle crée chaque mois, comme le permet l'article 123.2 du Traité sur le fonctionnement de l'UE, au lieu de les injecter sur les marchés financiers.

Les premiers signataires:
Gérard Aschiéri, syndicaliste enseignant, membre du CESE
Valérie Barca, économiste, membre du réseau de recherche sur les chemins de fer Ferinter
Corinne Barre, économiste, professeur de SES
Christophe Baumgarten, avocat
Amar Bellal, enseignant génie civil à l'université de Rennes, rédacteur en chef de Progressistes
Michel Bilis, directeur d'hôpital honoraire
Frédéric Boccara, économiste, université Paris 13, membre du CESE
Stéphane Bonnéry, sociologue, université de Paris 8, Saint-Denis, professeur des universités
Jean-Jacques Bordes, consultant
Arlette Buvat, réalisatrice
Marie-Claire Cailletaud, syndicaliste, responsable Industrie, CGT
Léon Caquant, économiste, professeur de SES
Pierre-Antoine Chedagneau, étudiant, association Contre-courants, HEC
Ulf Clerwall, économiste
Laurent Cordonnier, économiste, maître de conférences, Université de Lille 1, Clersé, membre des économistes atterrés
Viviane Debarges, infirmière, Membre de la direction de la Fédération CGT Santé et action sociale
Hervé Defalvard, économiste, maître de conférences à l'université Paris-Marne la Vallée,
Alexandre Derigny, syndicaliste, fédération des Finances CGT
Bernard Devert, syndicaliste, CGT métallurgie
Claude Didry, sociologue, directeur de recherches au CNRS
Yves Dimicoli, économiste, ancien membre du CAE
Jean-Michel Drevon, syndicaliste, Institut de recherches de la FSU
Denis Durand, économiste, codirecteur de la revue Economie & Politique
Jean-Marc Durand, économiste
Fanchon Durand, étudiante, association Contre-courants, HEC
Arnaud Eymery, économiste
Jean Finez, sociologue, université Grenoble-Alpes, membre du réseau de recherche sur les chemins de fer Ferinter
Sébastien Gasc, syndicaliste, fédération CGT des Cheminots
Nicolas Girault, étudiant, association Contre-courants, HEC
Alain Grandjean, économiste
Didier Guyot, consultant, président du groupe 3E
Thierry Kirat, économiste, directeur de recherche au CNRS, économiste atterré
Claude Laridan, économiste
Dominique Launay, syndicaliste, Membre du CNTE (conseil national de la transition écologique)
Didier Le Reste, syndicaliste, ancien secrétaire général de la CGT Cheminots
Valérie Lefebvre-Haussmann, syndicaliste, Fédération des personnels de la banque et de l'assurance CGT
Cécile Lefèvre, sociologue, université de Paris 5 Descartes, professeur des universités
Constantin Lopez, économiste, professeur de SES
Yvette Lucas, sociologue, CNRS
Justine Malle, réalisatrice
Nasser Mansouri-Guilani, économiste
Mireille Martini, économiste
Fabien Maury, économiste
Sandrine Michel, économiste, université de Montpellier, professeur des universités
Catherine Mills, économiste, codirectrice de la revue Economie & Politique, maître de conférences honoraire Paris I
François Morin, économiste, université de Toulouse-Capitole, professeur émérite, économiste atterré
Laurence Nayman, économiste
Raphaël Ottmann, étudiant, association Contre-courants, HEC
Aline Pailler, journaliste
Yvon Quiniou, philosophe, professeur en classes préparatoire
Frédéric Rauch, économiste, rédacteur en chef d'Economie et politique
Jean Riconneau, président de la commission économique du CCGPF SNCF
Isabelle Robert, syndicaliste, membre du CESE
Patrice Rötig, éditeur, Editions Bleu autour
Fabienne Rouchy, syndicaliste, syndicat national CGT de la Banque de France
Daniel Sanchis, économiste
Delphine Serre, sociologue, université de Paris 5 Descartes, professeur des universités
Alexis Spire, sociologue, CNRS, chargé de recherches
Evelyne Ternant, économiste
Jean-Michel Toulouse, directeur d'hôpital honoraire
Elif Deniz Ünal, économiste et éditrice

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Forum sur l’avenir de l’Afrique Les associations du 14ème s’engagent!

le 18 mars 2018

Forum sur l’avenir de l’Afrique Les associations du 14ème s’engagent!

Forum sur l’avenir de l’Afrique
Les associations du 14ème s’engagent!

Samedi 24 mars
14h30 - 19h
Mairie du 14ème
Salle des mariages
2 place Ferdinand Brunot

Le 14ème est un arrondissement ouvert sur le monde!
Les Africains y sont très présents dans leur diversité d’origines et de profils.
A leur côté, l’avenir de l’Afrique se joue aussi dans l’action des associations de solidarité du 14ème. La demi-journée proposée vise à rassembler les Africains du 14ème et leurs soutiens pour débattre de l’Afrique de demain et échanger sur les projets qui pourraient contribuer à son développement, ici et là-bas.
L’objectif: trouver un chemin pour que les dominations qui étouffent ce continent soient enfin levées, comme nous y invitent les grandes figures des indépendances africaines.

Programme:

14h30: Accueil du public
14h55: Mot de bienvenue par Mme la Maire Carine Petit
15h00: Discussion sur la situation de l’Afrique francophone et
             les pistes pour son développement, introduite par
             Kako Nubukpo, économiste et ancien ministre du Togo
16h30: Pause musicale par Nelly Pouget,
             saxophone et instruments traditionnels africains
16h45: Echange entre associations et habitants
            sur les actions concrètes à mener en direction de l’Afrique.
            Trois thèmes concrets seront abordés successivement:
            la santé, l’éducation/culture, l’économie/environnement
18h45: Discussion sur la mise en réseau des associations
             et des habitants agissant sur l’Afrique
             dans le 14ème arrondissement

Pendant la rencontre, atelier pour les jeunes de fabrication d’instruments de musique ainsi que des tables présentant des activités des associations seront disponibles

Forum organisé par des associations du 14ème arrondissement de Paris dans le cadre de la semaine anticoloniale 2018

Former les acteurs de la biodiversité: un enjeu majeur

le 09 mars 2018

Former les acteurs de la biodiversité: un enjeu majeur

Former les acteurs de la biodiversité: un enjeu majeur

Nicolas Liébault, pour le groupe des élus communistes au Conseil du 14ème arrondissement, est intervenu lors de la séance du lundi 2 mars 2018, pour faire part, à l’occasion de l’examen du plan Biodiversité, de son inquiétude sur la privatisation possible de l’école Du Breuil qui forme les jardiniers paysagistes de la Ville de Paris.

«Le groupe des élus communistes souscrit aux objectifs de ce plan sur la biodiversité. Nous voudrions simplement mettre l’accent une fois de plus sur la certaine contradiction entre les objectifs et certains moyens alloués. J’insisterai ici sur la situation de l’École Du Breuil qui est l’école de jardiniers paysagistes de la Direction des espaces verts (DEVE) située dans le 12ème. La question nous concerne car ces jardiniers joueront un rôle essentiel dans la mise en œuvre du plan sur la biodiversité.

Un rapport de l’Inspection générale d’il y a dix ans pointait déjà des difficultés de l’École Du Breuil liées, je cite, «d’une part à l’inadaptation de ses locaux à la mise en œuvre d’une pédagogie moderne, d’autre part à la faiblesse des moyens humains et financiers dont elle dispose sur un plan administratif et à son positionnement au sein de sa direction de tutelle». Depuis, cela ne s’est guère amélioré.

Or, la Ville de Paris entend aujourd’hui modifier le statut de l’École Du Breuil, actuellement administrée en régie directe par la DEVE, pour qu’elle devienne un établissement public en régie personnalisée doté d’une personnalité morale et de l’autonomie financière.

Les personnels de l’École craignent que ce changement de statut rende son offre de formation et ses moyens subordonnés à des financements privés, au détriment de la mission de service public et de l’accès égalitaire aux formations dont la Ville doit être garante. Ils craignent notamment les conséquences sur les rythmes de travail des jardiniers et leurs onze jours de congé liés à l’encadrement des élèves.

Ils sont aussi inquiets dans ce cadre du manque de moyens humains et matériels permettant de parvenir aux objectifs du plan et face à l’évolution de l’offre pédagogique où les formations initiales semblent sacrifiées au profit des formations continues. Des formations initiales, gratuites, qui permettent à de nombreux élèves du secondaire de redonner un sens aux apprentissages et de réussir leur parcours scolaire.

Cela ouvre la voie à la privatisation. Ainsi, le rapport de l’Inspection générale posait la question: «la question de la rentabilité de l’École peut être posée en ces termes: que coûterait le recours à un prestataire extérieur qui ne serait pas intimement partie prenante de cette culture?».

Nous voterons pour ce plan mais tout en étant vigilant sur les moyens humains et financiers et la formation des personnels sensés mettre en œuvre cette politique municipale.»

Faciliter l’accès à l’aide alimentaire

le 08 mars 2018

Faciliter l’accès à l’aide alimentaire

Faciliter l’accès à l’aide alimentaire

Nicolas Liébault, adjoint PCF à la mairie du 14ème chargé des affaires social, a rapporté lors du Conseil du 14ème arrondissement du lundi 5 mars 2018 sur une délibération visant à soutenir les actions en faveur de l’accès à l’aide alimentaire, notamment dans le 14ème.

«Le projet de délibération présentée vise à accorder le soutien de la collectivité parisienne à dix associations pour la réalisation d’actions d’aide alimentaire. En 2017, cette mobilisation financière a dépassé à Paris les 6,3 millions d’euros, permettant que soient servis 4 millions d’équivalents repas, sous forme de distributions de colis, de repas chauds dans la rue, de restauration assise ou d’épicerie solidaire. Les restaurants solidaires sont eux passés de 6 en 2014 à 9 aujourd’hui, dont un des le 14ème (Les Artistes), avec un objectif de 12 en 2020. Concernant les épiceries solidaires, leur objectif est de réduire les dépenses alimentaires des ménages en situation de précarité. Elles sont aussi des lieux d’accueil, d’écoute et d’information.

En 2017, Paris a soutenu l’action de sept de ces épiceries solidaires, dont celle du 14ème: le Marché solidaire, situé 12 rue de l’Eure et dont l’activité principale est de proposer des produits alimentaires et d’hygiène à faible coût. Pour 2018, cette association vise plusieurs objectifs: répondre à la demande en augmentation des grandes familles de cinq personnes et plus; augmenter son approvisionnement pour répondre aux besoins des familles ayant des enfants en bas âge; organiser des ateliers cuisine; poursuivre le suivi individuel par le biais de l’action de la conseillère en économie sociale et familiale.

La mairie du 14ème se mobilise tout particulièrement sur cette question. Le «réseau solidarité 14», qui rassemble les différents acteurs de l’action sociale de l’arrondissement, avait pour thème de sa séance du jeudi 9 novembre 2017 que j’animais précisément l’accès à l’aide alimentaire. Nous y avons débattu de la stratégie parisienne en matière d’organisation de l’aide alimentaire, de la halle alimentaire solidaire ouverte à Broussais, de l’articulation dans le 14ème entre aide alimentaire et travail social et aussi de l’enjeu de l’éducation alimentaire portée par l’épicerie solidaire de la rue de l’Eure.

La présente délibération vise à reconduire au titre de 2018 la subvention au Marché solidaire à hauteur de 20 000 euros, ce qui compte sur un budget total d’environ 60 000 euros.»

Voeux Macron : Le grand décalage (Pierre Laurent)

le 30 décembre 2017

Voeux Macron : Le grand décalage (Pierre Laurent)

Que de décalages entre les mots du président de la République et les effets concrets des premières lois votées sous le régime MAcron.

Europe, école, travail, fraternité, accueil des plus démunis et des migrants... A quand la fin de la communication et le début des actes? Pour l'humain d'abord en 2018, comptons surtout sur notre action.

 

Pierre Laurent

Migrants / coopération UE-Libye « La France a devoir de réparer l'outrage fait aux migrant-e-s et à la conscience humaine »

le 17 novembre 2017

Migrants / coopération UE-Libye « La France a devoir de réparer l'outrage fait aux migrant-e-s et à la conscience humaine »

C'est à un véritable réquisitoire que s'est livré le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l''homme, Zeid Ra'ad Al Hussein à l'encontre de l'UE et des conditions de détention des migrants en Libye. "La communauté internationale ne peut continuer à fermer les yeux sur les horreurs inimaginables endurées par les migrants en Libye et prétendre que la situation ne peut être réglée qu'en améliorant les conditions de détention. La politique de l'UE consistant à aider les gardes côtes libyens à intercepter et renvoyer les migrants est inhumaine". Dans ce communiqué publié mardi 14 novembre le Haut commissaire souligne que "la souffrance des migrants est un outrage à la conscience de l'humanité".

Se trouvent donc une fois encore confirmées les exactions menées contre les migrant-e-s depuis des années en Libye et dénoncées par de nombreux témoignages diplomatiques, d’observateurs et d'ONG. Cette réalité largement reconnue n'a pas empêché l'UE et plusieurs Etats en bordure de la Méditerranée, dont la France, d'adopter en juillet un accord avec des autorités libyennes.

 

Les observateurs de l'ONU présents en Libye du 1er au 6 novembre ont constaté une dégradation rapide de la situation. Des milliers – 20 000 recensés – de femmes, d'hommes et d'enfants émaciés et traumatisés par les violences subies, empilés les uns sur les autres, enfermés dans des hangars, subissant les violences des gardiens munis de bâtons électriques… Les femmes sont violées par les trafiquants mais aussi par les gardiens des centres officiels de détention.

 

Cet appel de l'ONU intervient au moment où le groupe de contact des 13 pays européens concernés, dont la France, et africains, dont la Libye, a décidé "d'améliorer les conditions de vie des migrants." Cet engagement pris à plusieurs reprises n'a jamais été respecté.

 

L'Union européenne par sa politique migratoire d'externalisation confie ainsi à la Libye en plein chaos, après l'intervention militaire française, la responsabilité de bloquer à tout prix les migrant-e-s voulant fuir violence et pauvreté pour se retrouver en Libye dans un véritable enfer financé par l'UE et les Etats voisins.

 

C'est une  véritable honte pour tous ces pays et pour l'UE. Il faut mettre rapidement un terme à cette tragédie.

La solution est connue: c'est d'organiser l'ouverture de voies légales et sécurisées permettant aux migrant-e-s de rejoindre l'Europe pour faire valoir leurs droits à la protection et d'espérer se construire une vie meilleure .

 

Ces révélations parviennent au moment ou le gouvernement français annonce une série de nouvelles mesures répressives, sous forme de lois, pour réduire encore plus l'accueil de migrants en France, malgré le faible nombre déjà parvenus, et de multiplier les expulsions… Le gouvernement doit d'abord s'expliquer sur la situation en Libye étant données les responsabiltés qui sont les siennes dans ce drame, et dire quelles mesures il compte prendre pour y mettre un terme.

 

Pour sa part, le Parti communiste français poursuivra son combat, avec ses dirigeants, ses élus, ses militants pour faire respecter les droits des migrants et pour que la France et l'UE remplissent leurs devoirs d'accueil, de solidarité, d'hospitalité et de protection à leur égard.

L'interdiction de l'entrée des parlementaires français en Israël est une nouvelle grave

le 17 novembre 2017

L'interdiction de l'entrée des parlementaires français en Israël est une nouvelle grave

L’annonce du gouvernement israélien d’interdire l’entrée sur son territoire à plusieurs parlementaires français partie prenante d’une délégation d’élus en Palestine et en Israël la semaine prochaine est une nouvelle grave.

Si elle était maintenue jusqu’au bout, cette décision marquerait un enfoncement supplémentaire dans le déni du droit international et du respect des libertés fondamentales.

Les prétextes invoqués, déjà récemment utilisés à l’égard d’un ministre sud africain et de parlementaires belges, mais jamais jusqu'à présent à l’égard de parlementaires français, ne tiennent pas. Il serait inquiétant qu’ils soient utilisés aujourd'hui alors que le gouvernement israélien a accueilli à bras ouverts le secrétaire général du Front national.

Nous nous rendons en Israël et en Palestine pour encourager la solidarité avec les artisans de la Paix juste et durable, les forces qui travaillent pour l’application des résolutions de l’ONU en faveur de la pleine reconnaissance d’un Etat palestinien, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem Est pour capitale, aux cotés d’un Etat israélien souverain et démocratique, pour le respect du droit international et des conventions pour les droits humains universels, pour la libération de tous les prisonniers politiques, dont Marwan Barghouti, ou du jeune franco-palestinien Salah Hamouri, victime d’une détention administrative arbitraire.

Quant à la campagne BDS internationale invoquée par le gouvernement israélien, et qui n’est pas l’objet de la délégation de cette semaine, rappelons qu’elle est le résultat d’un appel de la société civile palestinienne lancé en juillet 2005 pour protester contre l’accélération de la colonisation illégale des territoires palestiniens et le développement d'une politique discriminatoire en Israël à l’encontre de la composante arabophone de la population. Il s’agit d’un mode d’action non violent et pacifique qui entend rouvrir le chemin d’une paix négociée. Elle a débouché notamment par la décision de l’Union Européenne d’étiqueter les produits issus des colonies illégales, seules visées par la campagne BDS internationale.

A cette heure, portés par le désir de paix et de dialogue qui motive notre démarche, nous continuons à œuvrer à la levée de cette interdiction que rien ne justifie.