Commission énergie du Parti communiste français

Commission énergie du Parti communiste français
Accueil

Taxe sur les dividendes : Macron joue l'avenir de notre pays comme on fait tapis au casino (Olivier Dartigolles)

le 02 November 2017

Taxe sur les dividendes : Macron joue l'avenir de notre pays comme on fait tapis au casino (Olivier Dartigolles)

Le président des très ultra-riches et son gouvernement s'activent pour compenser partiellement les 10 milliards d'euros que l'Etat doit rembourser après l'annulation de la taxe de 3% sur les dividendes. Le Medef en profite pour remettre la pression sur le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) en exigeant une méthode de calcul encore plus favorable aux entreprises avant la réforme annoncée pour 2019 qui verrait ce dispositif transformé en allégements des cotisations patronales.

Pour le budget 2018, le CICE pèsera 21 milliards. Le sénateur communiste Pascal Savoldelli, rapporteur pour la commission des Finances pour le chapitre "Remboursements et dégrèvements", vient d'alerter sur l'absence totale de traçabilité sur l'utilisation de cette masse d'argent public. De 2013 à 2019, le CICE représentera 72,4 milliards d'euros. Le parlementaire s'est vu refuser l'accès à des données précises pour faire un comparatif, pour chaque département, entre les sommes versées aux entreprises et l'évolution de l'emploi.

Question : le gouvernement est-il prêt à une véritable évaluation du CICE et du crédit d'impôt recherche (CIR). Un groupe tel que Nokia a touché, en 2016, 62 millions d'euros tout en supprimant 600 emplois. le calcul est vite fait : 100 000 euros dans la poche des actionnaires par emploi supprimé.

 

Une autre bombe a retardement menace les recettes de l'Etat. Selon l'économiste Gabriel Zucman, le prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital constitue un grave danger. Avec un cout final estimé par le gouvernement à 1,9 milliards d'euros pour les finances publiques à partir de 2019, l'estimation réelle serait plus proche des 10 milliards, et même des 20 milliards si les grands patrons décident de se payer encore plus grassement en dividendes.

Question : le gouvernement va-t-il agir, ou se contenter, comme vient récemment de le faire Gérald Darmanin, de mettre la tête dans le sable ?

 

Décidément, après cinq mois d'exercice du pouvoir, Emmanuel Macron est le président de la finance. Il joue l'avenir de notre pays comme on fait tapis au casino. Tout cela peut très mal se terminer dans un environnement international menaçant, avec le risque d'une crise financière d'une magnitude plus forte encore que celle de 2008.

Catalogne : « Pas d’autre issue que les urnes, dans un cadre négocié et apaisé » (Pierre Laurent)

le 29 October 2017

Catalogne : « Pas d’autre issue que les urnes, dans un cadre négocié et apaisé » (Pierre Laurent)

En Catalogne, l’engrenage tant redouté se met en place. Soutenu par les dirigeants de l’Union européenne, le gouvernement Rajoy, lourdement responsable de la crise par son intransigeance et sa violence, a placé la Catalogne sous tutelle en réponse à une déclaration unilatérale d’indépendance de la Generalitat, elle-même contestée par les organisations progressistes de la gauche catalane et espagnole. Le scénario du pire s’installe et on ne peut être qu’affligé devant tant d’irresponsabilités.

 

Je ne vois d’autre issue qu’une nouvelle expression populaire dans les urnes, après un débat mettant toutes les options sur la table. Le refus de Mariano Rajoy, depuis des années, d’ouvrir des négociations sérieuses et respectueuses sur la nature des relations entre la Catalogne et l’État espagnol n’aura fait que renforcer un choix binaire insatisfaisant tant socialement que politiquement.

 

Les élections annoncées par Mariano Rajoy pour le 21 décembre sont malheureusement déjà entachées par les violences et les décisions brutales prises au nom de la Constitution par une droite et un chef de gouvernement totalement discrédités et illégitimes. La destitution de Carlos Puidgemont et les mises en cause des principales institutions espagnoles ne font que jeter de l’huile sur le feu.

 

La sortie de crise passe par la suspension de l’application de l’article 155 par le gouvernement espagnol, le rétablissement de la légalité démocratique en Catalogne, la suspension de la déclaration unilatérale d’indépendance et la convocation de nouvelles élections par la présidence de la Generalitat, pour un processus électoral garantissant les conditions élémentaires d’expression démocratique de toutes les options.

 

Au delà, cette situation met en évidence un défi crucial : les peuples d’Espagne doivent pouvoir engager un processus de régénération démocratique et de dépassement du cadre actuel de la Constitution de 1978 mise en place après la mort de Franco. Ces exigences sont d’ores et déjà en cours avec l’émergence des mobilisations citoyennes et leur expression lors des dernières élections.

 

Création du groupe EELV-M1717 au Conseil régional d'Île-de-France

le 11 October 2017

Création du groupe EELV-M1717 au Conseil régional d'Île-de-France

COMMUNIQUÉ
du Front de Gauche Île de France: PCF, Parti de gauche, Ensemble, République et Socialisme

Paris, le 9 octobre 2017

Création du groupe EELV-M1717 au Conseil régional d'Île-de-France

Le Front de gauche trait d'union de la gauche francilienne

Le groupe Front de gauche prend acte de la création d'un groupe regroupant élu-e-s écologistes et proches de Benoît Hamon. Ce rapprochement politique se situe dans la continuité de la candidature de Benoît Hamon à l'élection présidentielle soutenue, alors, par EELV.
Le groupe Front de gauche espère que ce nouveau groupe contribuera à ses côtés, à amplifier la voix de l’opposition de gauche aux politiques de casse sociale et écologique de Valérie Pécresse. En effet, le rouleau compresseur libéral menée à la tête de l’État par E. Macron est régionalement anticipé et relayé par Valérie Pécresse. Cette main dans la main antisociale et à contre-sens de l'urgence environnementale s’abat de plein fouet sur les Francilien-ne-s et les cadeaux pour les riches et l'austérité pour les autres est aussi le refrain de Valérie Pécresse.
Impliqué dans les mobilisations sociales et environnementales et au plus près des territoires et des élu-e-s qui s'opposent à la casse des services publics locaux, le groupe Front de gauche a comme ambition de construire et de porter des propositions à vocation majoritaire à même de reprendre la marche du progrès social et écologique en Île-de-France.
C'est en ce sens que le groupe Front de gauche proposera au nouveau groupe régional de discuter de ce qui peut faire commun que ce soit sur les grands principes de l'aménagement du territoire régional, sur les garanties de la réalisation des lignes de métro du quotidien du Grand Paris Express, sur les propositions face à la réforme institutionnelle du Grand Paris mais aussi sur les grands projets régionaux (Europacity, JO 2024 ou candidature de Saclay à l'Exposition universelle de 2025). Ainsi, nous pourrons montrer l’utilité d'une gauche agissant ensemble et dans sa diversité pour contribuer â retisser un lien de confiance entre élu-e-s et citoyen-ne-s, pour répondre aux aspirations des Francilien-ne-s et pour défendre l'intérêt général.
Pour Céline Malaisé, présidente du groupe Front de gauche: «Nous sommes persuadés que la reconquête de la Région par la gauche, dans sa diversité de cultures, d'organisations et de pratiques, passe par la création de ponts. Ces ponts ne peuvent être bâtis qu'autour de propositions à même de changer la vie des Francilien-ne-s. Notre objectif est de permettre qu'en 2021, l’Île-de-France devienne une région solidaire et écologique œuvrant pour tous ses territoires et tou-te-s ses habitant-e-s. Être un trait d'union pour la gauche régionale: c’est cela une de nos ambitions!»

Suivi Presse:
Karine Brishoual
07 60 03 71 73
Karine.Brishoual@IleDeFrance.fr

Le 10 octobre : LE SERVICE PUBLIC EST LE CŒUR DE LA SOCIÉTÉ DE DEMAIN !

le 09 October 2017

Le 10 octobre : LE SERVICE PUBLIC EST LE CŒUR DE LA SOCIÉTÉ DE DEMAIN !

Nous avons toutes et tous intérêt à des services publics développés, fournis par des agents bien formés et bien payés !

MACRON CASSE LE SERVICE PUBLIC !

Depuis l'arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s'accumulent pour les agents de la fonction publique :

• gel de la valeur du point indice • retour à la journée de carence

• menace de 120  000 suppressions d'emploi...

Ces mesures vont dégrader le pouvoir d'achat de plus de 5,4 millions d’agents publics et fragiliser les services publics rendus aux usagers.

UNITÉ !

Le fait que l'ensemble des syndicats soient tombés d'accord pour contrer ces mesures, faisant preuve d'une unité qui n'est pas automatique, montre que l'enjeu est important et clair pour la majorité des fonctionnaires de toute catégorie. D'autant que ces mesures sont de même inspiration que celles qui frappent les salariés du privé. La plupart des salariés prennent peu à peu conscience que la politique de Macron, qu'on y soit favorable ou pas, ne tiendra même pas ses promesses de développement économique.

LE SERVICE PUBLIC EST L'AVENIR DU MONDE.

Les services publics, la Sécurité sociale, ne sont pas que l'héritage d'un passé encore récent. C'est le cœur de la société que nous voulons, d'une civilisation solidaire, et au lieu d'être dégradés par des politiques d'austérité, ils doivent être développés par l'argent disponible (voir notamment paradis fiscaux) pour permettre l'augmentation générale du niveau de santé, d'éducation, et accessoirement de toute activité économique.

Majorité municipale: Paris n'est pas Macronpatible!

le 02 October 2017

Majorité municipale: Paris n'est pas Macronpatible!

Majorité municipale: Paris n'est pas Macronpatible!

Depuis trois ans, la majorité municipale agit au service des Parisien-ne-s. Si beaucoup d'exigences restent encore à satisfaire, les communistes se félicitent des nombreuses avancées obtenues sous leur impulsion en matière de logement social, d'alimentation avec la création d'halles alimentaires de proximité, de programmation d'équipements publics dans les quartiers populaires, d'égalité femmes-hommes et de lutte contre les discriminations ou encore d'emploi avec le label «Fabriqué à Paris» qui vient de voir le jour.

Avec l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, avec un nombre important de parlementaires LREM à Paris, cette politique de gauche ambitieuse est menacée. Loi travail, hausse de la CSG, baisse des APL et des dotations aux collectivités territoriales sur la base d’une contractualisation avec l’État, réforme de la métropole, fiscalité favorable aux plus riches… toutes ces mesures gouvernementales s'opposent à la politique que nous menons dans la capitale. Deux visions de Paris se font face: alors que le Président veut faire de Paris une ville pour les riches, tournée vers la finance internationale, les grandes banques et les actionnaires et encourage l’uberisation des activités, notre politique municipale promeut une ville où tout un chacun peut vivre, travailler dans de bonnes conditions et accéder à un service public de haute qualité que l’on soit ouvrier-e, employé-e, étudiant-e, enseignant-e, artisan ou cadre. Paris n'est pas Macronpatible!

Devant la menace de voir nos efforts politiques ruinés par l'offensive néolibérale du pouvoir, Paris doit réagir avec détermination au nom des intérêts des Parisiennes et des Parisiens. Vendredi prochain, à l'occasion du renouvellement de l’exécutif parisien, il n'est pas concevable pour les communistes qu'une clarification n'ait pas lieu. La majorité municipale, la Maire de Paris Anne Hidalgo en tête, doit réaffirmer notre engagement pris en commun en 2014 de «faire de Paris une ville moins chère, une ville où l'on vit mieux, une ville pour toutes et tous». Tout membre de la majorité municipale qui s'opposerait à ce cap politique n'aurait pas sa place dans l’exécutif municipal. Les communistes parisiens, pour leur part, ne transigeront pas avec leurs engagements.

Paris, le 2.10.2017
Igor Zamichiei
Secrétaire de la Fédération de Paris du PCF

Cycle de conférences sur la Grèce antique à la Section PCF de Paris 12e

le 24 September 2017

Cycle de conférences sur la Grèce antique à la Section PCF de Paris 12e

Cycle de conférences sur la Grèce antique

La Grèce antique, pourquoi? Pour comprendre comment la philosophie et la pensée politique ont, dès leurs débuts, permis de construire et de mettre en question la démocratie, dans un mouvement dialectique constant.

Cela pourrait bien nous aider aujourd’hui à mieux penser la société contemporaine, ses rapports avec la démocratie et l'esprit critique comme outil pour réfléchir à un modèle alternatif à celui que nous connaissons.

La section du PCF de Paris 12e vous invite à un cycle de 3 conférences destinées à questionner quelques unes de ces catégories héritées des Grecs: liberté, justice, démocratie et citoyenneté.

Ces conférences seront animées par Bernard Dufour, helléniste, agrégé des lettres et ancien professeur en classes préparatoires.

Séance 3: L’idéal de la Liberté

Quand? Le jeudi 5 octobre 2017 à 19h
Où? Section du PCF Paris 12e, 56 rue du rendezvous
Métro: Nation ou Picpus

Cycle de conférences sur la Grèce antique à la Section PCF de Paris 12e

le 24 September 2017

Cycle de conférences sur la Grèce antique à la Section PCF de Paris 12e

Cycle de conférences sur la Grèce antique

La Grèce antique, pourquoi? Pour comprendre comment la philosophie et la pensée politique ont, dès leurs débuts, permis de construire et de mettre en question la démocratie, dans un mouvement dialectique constant.

Cela pourrait bien nous aider aujourd’hui à mieux penser la société contemporaine, ses rapports avec la démocratie et l'esprit critique comme outil pour réfléchir à un modèle alternatif à celui que nous connaissons.

La section du PCF de Paris 12e vous invite à un cycle de 3 conférences destinées à questionner quelques unes de ces catégories héritées des Grecs: liberté, justice, démocratie et citoyenneté.

Ces conférences seront animées par Bernard Dufour, helléniste, agrégé des lettres et ancien professeur en classes préparatoires.

Séance 2: Les crises de la Démocratie

Quand? Le jeudi 5 octobre 2017 à 19h
Où? Section du PCF Paris 12e, 56 rue du rendezvous
Métro: Nation ou Picpus

À VENIR
Séance 3: L’idéal de la Liberté Jeudi 12 octobre 2017 à 19h

Cycle de conférences sur la Grèce antique à la Section PCF de Paris 12e

le 24 September 2017

Cycle de conférences sur la Grèce antique à la Section PCF de Paris 12e

Cycle de conférences sur la Grèce antique

La Grèce antique, pourquoi? Pour comprendre comment la philosophie et la pensée politique ont, dès leurs débuts, permis de construire et de mettre en question la démocratie, dans un mouvement dialectique constant.

Cela pourrait bien nous aider aujourd’hui à mieux penser la société contemporaine, ses rapports avec la démocratie et l'esprit critique comme outil pour réfléchir à un modèle alternatif à celui que nous connaissons.

La section du PCF de Paris 12e vous invite à un cycle de 3 conférences destinées à questionner quelques unes de ces catégories héritées des Grecs: liberté, justice, démocratie et citoyenneté.

Ces conférences seront animées par Bernard Dufour, helléniste, agrégé des lettres et ancien professeur en classes préparatoires.

Séance 1: L'idée de liberté politique: une invention des Grecs

Ce sont les Grecs du Ve siècle av. J.C. qui inventent la politique en créant des cités "libres", à Athènes en particulier. Ils étaient convaincus que leur supériorité dans la guerre contre les Perses tenait à leur obéissance à des lois et au pouvoir de décision, non plus d'une élite de riches aristocrates, mais d'une assemblée de citoyens, qui ne comprenait cependant ni les esclaves, ni les femmes, ni les étrangers. La conscience de cette découverte fut dès l'origine très forte chez les philosophes, les auteurs tragiques et chez le premier historien, Hérodote.

Quand? Le jeudi 28 septembre 2017 à 19h
Où? Section du PCF Paris 12e, 56 rue du rendezvous
Métro: Nation ou Picpus

À VENIR
Séance 2: Les crises de la Démocratie Jeudi 05 octobre 2017 à 19h
Séance 3: L’idéal de la Liberté Jeudi 12 octobre 2017 à 19h

Démission de Muriel Ressiguier du Conseil Régional Occitanie : Réaction du Secrétaire Départemental du PCF 34.

le 24 June 2017

Démission de Muriel Ressiguier du Conseil Régional Occitanie : Réaction du Secrétaire Départemental du PCF 34.
Dans sa première intervention en tant que Députée de l'Hérault, Muriel Ressiguier a fait l'annonce de sa démission du Conseil Régional d'Occitanie conformément à ses engagements de campagne. Je veux saluer cette décision car dans le contexte actuel de méfiance envers la politique c'est un geste fort. La Loi de non-cumul des mandats ne la lui imposait pas, c'est donc la décision d'une élue en parfaite cohérence avec ses propres convictions.
 
Je lui souhaite toute la réussite dans son mandat de Députée. Je tiens aussi à saluer Jean-Noël Badenas (PS) qui intégrera le Conseil Régional car suivant sur la liste. Les progressistes de Béziers et du biterrois ne peuvent que se féliciter d'avoir un élu Régional supplémentaire sur le territoire, notamment pour mener le combat contre l'extrême-droite.
 
Nicolas Cossange
Conseiller Régional Occitanie
Secrétaire Départemental PCF 34
 

 

2nd tour des législatives dans l'Hérault : communiqué de presse de la Fédération de l'Hérault du PCF.

le 21 June 2017

2nd tour des législatives dans l'Hérault : communiqué de presse de la Fédération de l'Hérault du PCF.

Le second tour des élections législatives dans notre Département vient de porter à l’Assemblée Nationale des député-e-s « La République En Marche » dans 7 des 9 circonscriptions. Dans la deuxième circonscription, Muriel Ressiguier de « La France Insoumise » est élue. Nous nous félicitons de l’élection d’une députée de la Gauche de transformation sociale, avec qui nous aurons l’occasion de travailler sur la ville de Montpellier. Dans la 6ème circonscription, nous regrettons l’élection de Mme Ménard, que nous avions appelé à battre, donnant au Département sa seule Députée Front National.

Les candidats et candidates présenté-e-s et soutenu-e-s par le PCF avaient été éliminé-e-s dès le premier tour. Nous nous félicitons néanmoins de l’élection de 11 député-e-s PCF / Front de Gauche à l’échelle nationale seul groupe parlementaire à progresser en terme d’élu-e-s. Dans l’Hérault l’abstention connaît un nouveau pic historique à 58,14%, supérieure à l’abstention nationale (57,36 %). Le Parti Communiste français demande d’urgence l’ouverture d’un débat national sur le changement de nos institutions, à commencer par l’instauration de la proportionnelle intégrale. Tout doit être repensé pour sortir progressivement de la présidentialisation à outrance et pour mieux représenter nos citoyens dans leur diversité.

Les résultats confirment par ailleurs que le Président de la République va disposer d’une majorité écrasante de députés. Le paradoxe est qu’elle ne correspond à aucune majorité dans le pays, ni chez les salaries, ni chez les jeunes et les privés d’emplois qui aspirent à une sécurité d’emploi et de formation pour une vie digne. C’est inquiétant. Nous appelons à une riposte immédiate, dans le respect des décisions des centrales syndicales, la plus large possible pour empêcher que l’été soit celui des mauvais coups.

En effet, dès cet été, les députés d’En Marche ! vont être sommés d’obéir au doigt et à l’œil du président et au 1er Ministre pour leur donner les pleins pouvoirs, au service des milieux financiers et du MEDEF, pour casser le Code du Travail par ordonnances et liquider les acquis que le mouvement progressiste et populaire a gagnés dans notre pays de haute lutte notamment notre système de Sécurité Sociale. Un immense chantier de reconstruction d’une gauche de transformation s’ouvre devant nous.

Ces législatives laissent un sentiment de déception au regard des possibilités ouvertes par l’excellent score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle tout autant que l’excellent travail effectué par les député-e-s PCF / Front de Gauche lors de la dernière législature. Cette reconstruction ne passera que par une volonté partagée de tous et toutes, gageons que les 3 années sans élections qui viennent permettront de privilégier les intérêts communs plutôt que les volontés hégémoniques et divers égos. Les communistes, pour ce qui les concernent, prendront des décisions lors de leur Conseil National des 23 et 24 juin prochain.

Nos différentes initiatives politiques et festives seront d’ores et déjà des moments forts de ripostes et de reconstruction. 

La Fédération de l’Hérault du PCF