Commission énergie du Parti communiste français

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Ce dimanche ne livrons pas Paris et sa région à Pécresse et au FN!

le 11 December 2015

Ce dimanche ne livrons pas Paris et sa région à Pécresse et au FN!
Ce dimanche livrer Paris et sa région à Pécresse et au FN en n'allant pas voter pour la liste de la gauche en Île de France c'est laisser les listes Les «Républicains» et celle du FN les mains libres pour supprimer:
- les aides financières pour la construction de logements sociaux et intermédiaires, 
- les crédits aux associations, 
- banaliser toutes les discriminations, avec notamment la suppression du tarif social pour les aides médicales d’Etat, ce qui aggraverait la stigmatisation des étrangers, 
- massacrer l'emploi public avec le non remplacement des départs à la retraite
- en terminer avec la tarification sociale des cantines des collèges et lycées
- etc.
 
Les listes du Front de gauche, d'Europe écologie Les Verts et celle conduite par Claude Bartolone ont fusionné dès lundi, avec comme principes:
- la liberté pour chaque force de porter tout son programme tout au long du mandat sans en retrancher aucun engagement
- et l'autonomie de nos décisions et votes au sein de l'assemblée régionale.
 
Sur le programme, des avancées futures ont été acceptées grâce notamment à l'apport du Front de gauche, comme
- la création de 10.000 emplois pour améliorer et sécuriser les transports,
- l'encadrement des loyers ou encore le doublement des objectifs de rénovation thermique des logements sur toute l'Île de France.
 
En cas de victoire de la liste commune, vingt élu-e-s du Front de gauche  porteront notre programme, dont 12 du PCF
 
La Section du 14e arrondissement de Paris du Parti Communiste Français

Après les attentats: Décryptage. Quelle réponse face au terrorisme? Quelle politique internationale?

le 20 November 2015

Après les attentats: Décryptage. Quelle réponse face au terrorisme? Quelle politique internationale?
Le 32! Café politique du vendredi 20 novembre 2015 18h30:
 
Après les attentats: Décryptage. Quelle réponse face au terrorisme? Quelle politique internationale?
 
Nos pensées se tournent vers les victimes, leurs familles , leurs proches, les témoins et toutes celles et ceux dont la vie a été menacée.
 
La France est à nouveau frappée par des actes terroristes qui touchent la population civile, la culture, les loisirs, la jeunesse... La vie.
 
Réaffirmant «l’État de guerre» au tout debut de son allocution au Congrès, François Hollande a évoqué la politique internationale puis une liste de préconisations sécuritaires s'alignant sur la droite et l’extrême droite.
 
Lydia Samarbakhsh, membre de la Coordination nationale, Responsable du Secteur international du Parti Communiste Français, décrypte pour nous ces mesures et retrace la politique internationale de ces 10 dernières années.
 
L’échange se fera aussi autour de propositions alternatives à celles mises en avant par les médias qui visent à attiser les amalgames, à fermer les frontières et à intensifier les logiques de guerre. Vue d'ensemble des politiques nationales aux politiques internationales pour une France forte, solidaire, non alignée aux politiques de l'OTAN dont on puisse être fier de l’action vis-à-vis de la jeunesse, des travailleurs et de l’action internationale.
 
«Ils pourront couper toutes les fleurs, mais ils ne pourront pas arrêter le Printemps»
Pablo Neruda
 
Entrée libre

Face au terrorisme, agissons pour la sécurité, les libertés, la démocratie et la paix (Front de gauche)

le 20 November 2015

Face au terrorisme, agissons pour la sécurité, les libertés, la démocratie et la paix (Front de gauche)

Le Front de gauche réaffirme sa condamnation des crimes abjects commis le vendredi13 novembre par de lâches assassins et renouvelle toutes ses condoléances aux familles et aux proches des victimes. En ciblant la jeunesse de Paris et de St Denis, les terrasses, les salles de concert et les stades, les terroristes ont visé la société française tout entière, la République elle-même dans ses principes de Liberté, d’Égalité et de Fraternité.

 

Ils veulent nous diviser, restons un peuple uni et solidaire, et refusons tout amalgame avec une partie de nos concitoyens du fait de leur croyance réelles ou supposées. Le Front de gauche réaffirme l'enjeu du combat contre toutes les formes de racisme.

 

La menace de nouveaux attentats est réelle et sérieuse. Les moyens nécessaires doivent être mis en œuvre pour arrêter les responsables de ces crimes atroces, protéger les populations et prévenir de nouveaux attentats. Cela peut et doit se faire dans le cadre de l’État de droit et sans remettre en cause les libertés publiques et la démocratie.

 

Pour le Front de Gauche, la lutte contre le terrorisme est d’abord étroitement liée au combat pour la paix. Il est nécessaire aujourd’hui d’ouvrir un large débat sur la politique étrangère de la France qui concerne tous les citoyens. L’organisation de État Islamique s’enracine dans les guerres qui ravagent le Moyen-Orient depuis plusieurs décennies, en particulier l’intervention américaine en Irak.

 

Nous affirmons, comme préalable, qu’aucune solution ne doit se faire en dehors du droit international et de l’ONU dont l'action doit être refondée. Il est grand temps de mettre en place les moyens pour pour aider les forces qui combattent réellement Daesh sur le terrain à commencer par les forces démocratiques de Syrie et d’Irak dont les Kurdes sont le meilleur exemple. Au niveau économique, il faut assécher les ressources financières et pétrolières qui sont aujourd'hui aux mains de Daesh.

 

L’état d’urgence vient d'être prolongé. Nous sommes mobilisés pour combattre toute dérive, notamment concernant le champ d'application des perquisitions et assignations à résidences ainsi que le droit de manifester qui est une liberté fondamentale.

 

Nous partageons la nécessité de maintenir la COP 21 et nous nous opposons à l’interdiction de la marche mondiale pour le climat. L’État doit garantir le droit à cette mobilisation citoyenne dans la sécurité car c'est une condition de la réussite de la COP 21.

 

Nous exprimons notre opposition à la proposition du Président de la République et du gouvernement de constitutionnaliser un nouveau régime d'exception. La nécessaire sécurité de toute la population ne doit pas reléguer au second plan les graves problèmes sur lesquels pourrait déboucher la prolongation de l'état d'urgence de trois mois.

 

Ce n’est pas d’une refondation sécuritaire et autoritaire de la République en cherchant à s’entendre avec la droite dont nous avons besoin, mais au contraire de la refondation d’une République sociale et démocratique, de la construction d’une démocratie plus forte, qui permette réellement à chacun-e de s’impliquer dans les affaires collectives. Nous avons besoin de plus d’égalité, de justice sociale, de libertés.

 

Pour le Front de gauche, Parti communiste français

COP 21 : « le G20 doit s'engager financièrement pour un accord ambitieux » (PCF)

le 12 November 2015

COP 21 : « le G20 doit s'engager financièrement pour un accord ambitieux » (PCF)

 

Les 15 et 16 novembre à Antalya en Turquie, les dirigeants des pays parmi les plus puissants de la planète et l’Union Européenne seront autour de la table des pourparlers du G20. A eux seuls, ils représentent les deux tiers de la population, 90% du PIB et 85% du commerce mondial.

Pas un seul dirigeant des pays les plus vulnérables ne sera présent autour de la table.

Or cette fois-ci l’enjeu va bien au-delà de la gestion des crises financières et des traités commerciaux internationaux. En effet, la conclusion d'un accord global, de haute portée lors de la COP 21 à Paris, repose sur la concrétisation de la promesse des pays riches, à Copenhague (2009), de constituer un fonds de 100 milliards de dollars, par an, d'ici 2020. Celui-ci doit permettre aux pays en développement de faire face, au moins partiellement, aux méfaits prévisibles du réchauffement climatique. Or nous sommes encore loin de cet objectif. Pour les pays en développement c'est une condition impérative pour la signature de l'accord.

L' avenir de l'humanité se joue donc pour l'essentiel sur un autre partage des richesses.

Parlons clair, alors que 1% les plus riches détiennent la moitié du patrimoine mondial, soit près de 130.000 milliards de $, tandis que les 80 % les plus pauvres n'en détiennent que 5%, que 20 000 milliards sont placés dans les paradis fiscaux, que représentent ces 100 milliards promis à Copenhague ? Une goutte d’eau ! Le G20 devrait décider, par exemple, de taxer à la hauteur nécessaire les transactions financières au plan mondial.

 

François Hollande a l'occasion d'incarner, au nom de l'immense majorité de l'humanité, une ambition solidaire de développement humain durable. Saura-t-il saisir cette opportunité au moment où l’OCDE et le FMI indiquent que les politiques conduites dans les pays riches renforcent les inégalités dans le monde ?

Les dirigeants Français, qui présideront la COP 21, ont-ils réellement la volonté de porter ces exigences, face aux représentants des 1% les plus riches, qui tirent les ficelles du G20.

Le PCF appelle toutes les forces démocratiques et progressistes à interpeller les responsables du G20 pour qu’à Antalya ils s’engagent financièrement de façon solidaire afin de permettre un accord ambitieux lors de la COP 21.

Étiquetage/Régionales : Le ministre de l’intérieur récidive dans la manipulation politicienne

le 12 November 2015

Étiquetage/Régionales : Le ministre de l’intérieur récidive dans la manipulation politicienne

En mars dernier, lors des élections départementales, le ministre de l’intérieur avait été pris en flagrant délit de manipulation des étiquettes politiques des candidats. Fort de cette mauvaise expérience, nous avons interpellé par écrit le ministre, qui n'y a d'ailleurs jamais répondu.

C'est avec stupeur et indignation que nous avons pris connaissance de l’étiquetage des listes aux élections régionales. Il récidive dans la manipulation politicienne, l’arbitraire et le fait du prince : ainsi les listes de Front de gauche dans les Pays de la Loire et le Centre sont qualifiées arbitrairement de listes communistes, alors qu’aucune liste comportant des composants du Front de gauche ne leur est opposée. En PACA et Midi-Pyrénées-Languedoc Roussillon, les listes de rassemblement entre EELV et le Front de gauche sont dénommés bizarrement VECG. Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie le ministère a décrété que le PCF, Ensemble et République & Socialisme, ne faisaient plus partie du Front de gauche et que leur liste était communiste. En Rhône-Alpes-Auvergne, c’est le PCF qui se voit exclu du Front de Gauche sur ordre de monsieur Cazeneuve et la présence de MRC est ignorée. L’engagement de citoyens investis dans la vie de la cité, de syndicalistes et d’associatifs est totalement méprisé par la classification du ministère.

Cerise sur le gâteau, toutes les listes du PS et de ses partis satellites obtiennent l’étiquette  « Union de la gauche » alors qu’elles ne comportent ni les Verts, ni aucune composante du Front de gauche.

Pour redessiner à sa guise le paysage politique français, monsieur Cazeneuve et ses préfets seraient-ils aux ordres de la rue de Solferino plutôt qu’au service de la République ?

Monsieur Cazeneuve tente visiblement de faire perdurer la fiction d’un gauche dominée par l’hégémonie du PS et d’un PCF isolé, mais s’il lui reste un soupçon de souvenir de ses humanités, il devrait se rappeler que “Errare humanum est, perseverare diabolicum”.

Nos vies d'abord! Avec vous notre projet pour vous

le 06 November 2015

Nos vies d'abord! Avec vous notre projet pour vous

Nos vies d'abord! Île de France

Égalité Écologie Dignité Citoyenneté

Élection régionale des 6 et 13 décembre 2015

Le projet du Front de Gauche est disponible à cette adresse:
http://www.nosviesdabord.fr/doc/FDG_projet_24pages.pdf

 

 

 

Courage et détermination des 33 députées qui sont entrées au parlement il y a 70 ans

le 20 October 2015

Courage et détermination des 33 députées qui sont entrées au parlement il y a 70 ans

Hier, mercredi 21 octobre 2015 était le 70e anniversaire de l'élection des premières femmes à l'Assemblée Nationale. Nous voulons saluer le courage et la détermination des 33 députées qui sont entrées au parlement, en dépit des résistances, des attaques, des préjugés sexistes et de classe, certaines d’entre elles étant ouvrières ou employées.

 

Dans l'histoire tumultueuse du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, dans les luttes qui ont graduellement installé le droit de vote et d'éligibilité dans notre pays, les femmes en étaient toujours privées; qu'il fût censitaire ou universel, le suffrage restait masculin. La contestation de cet état de fait, cependant, n'a cessé de grandir. Ainsi, en 1925, le PCF présentait des femmes à des positions éligibles, qui ont siégé jusqu'à l'annulation de leurs élections par les préfets. A l'issue de la seconde guerre mondiale, le combat héroïque des femmes dans la Résistance a rendu cette évolution incontournable ; elles avaient combattu en première ligne pour la démocratie, il n'était plus possible de les en exclure. C'est un communiste, Fernand Grenier, qui porte le coup de grâce à l'exclusion des femmes de la vie politique.

 

C'est cette exigence de progrès et de conquête qu'il s'agit de remettre au goût du jour. En 2015, le Sénat et l'Assemblée Nationale sont très loin d'être paritaires. Il importe de prolonger le combat mené et gagné en 1945 et de l'achever en permettant aux femmes d'accéder pleinement à la vie démocratique du pays. Là aussi, les obstacles sont immenses, mais ensemble nous pouvons les faire tomber dans la continuité du combat de ces 33 premières députées dont nous sommes les héritiers et les héritières.

 

Laurence Cohen, Responsable nationale du PCF « Droits des femmes et féminisme »,

Toulouse - Signez ici la pétition en ligne : Non à l’augmentation des impôts locaux et des tarifs municipaux !

le 17 October 2015

Toulouse - Signez ici la pétition en ligne : Non à l’augmentation des impôts locaux et des tarifs municipaux !

A l'attention de M. Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse-Métropole

Monsieur le Maire,

Alors que vous vous étiez engagé pendant votre campagne électorale à respecter « une stricte égalité fiscale », vous avez décidé les 9 et 10 avril dernier d’une augmentation des impôts locaux de 15 % pour Toulouse-Ville auxquels viendront s’ajouter une augmentation de 15% en 2 ans pour Toulouse-Métropole. La baisse des dotations de l’Etat a fait perdre 12 millions d’euros à la ville de Toulouse mais avec cette augmentation massive c’est 30 à 37 millions d’euros supplémentaires que vous allez soutirer aux Toulousains.

De plus, vous avez également décidé d’augmenter les tarifs de la ville, notamment les cantines scolaires pour les plus défavorisés, après avoir augmenté l’an dernier les CLAE de 150% et les centres de loisirs de 5%.

A quoi serviront ces augmentations puisque, dans le même temps, vous baissez le budget des écoles de 15% alors que le nombre d’écoliers augmente à Toulouse, vous diminuez les emplois d’été pour les étudiants, vous baissez de 10% les budgets pour les associations culturelles, sportives et de quartiers, les musées, les théâtres…  

Trop c’est trop ! Nous refusons ces augmentations et nous vous demandons :

- L’annulation de la hausse de 15% des impôts

- L’annulation de la hausse des tarifs des centres de loisirs et des CLAE

- Le retour à la gratuité des cantines scolaires pour les plus faibles revenus ou à un tarif symbolique (comme à Paris de 0,13 centimes/repas)

- Le maintien des subventions aux structures culturelles et sportives et aux associations

- Le maintien des emplois de la Ville pour le bon fonctionnement des services.

Taxation du Diesel : « une nouvelle augmentation de la fiscalité indirecte »

le 14 October 2015

Taxation du Diesel : « une nouvelle augmentation de la fiscalité indirecte »

 

Le gouvernement a décidé de rapprocher en 5 ans les prix du gazole et de l'essence : dés 2016, le premier devrait augmenter d'1 centime par litre, tandis que l'autre diminuerait d'autant.

 

Il s'agirait d'en finir avec la « diésélisation massive » du parc automobile français, si encouragée par les gouvernements successifs au nom des économies d'énergie via un avantage fiscal permettant au gazole de jouir d'une taxation (TTC) inférieure de 20 centimes par litre ? et aux constructeurs d'automobiles d'engranger de formidables profits.

 

Cette mesure vise, avant tout, à remplir les caisses publiques, vidées par les cadeaux faits aux patrons et aux actionnaires, par une nouvelle augmentation de la fiscalité indirecte, malgré les promesses de baisses d'impôt, qui frappe particulièrement les population aux revenus modestes et moyens habitant les aires périurbaines. Le gazole représente actuellement environ 80 % des volumes de carburant écoulés dans l'Hexagone.

 

Au total, un alignement complet de la fiscalité du diesel sur celle de l'essence procurerait, selon plusieurs études, un gain de recettes de l'ordre de 4 milliards d'euros par an.

 

Cependant, le gouvernement, à la veille de la COP-21, met en avant sa volonté de faire droit à la revendication légitime de faire reculer le recours au diesel, carburant beaucoup plus producteur de particules fines, si toxiques pour les humains, que l'essence.

 

S'il faut aller vers une sortie du diesel, les quelques 4 milliards d'euros supplémentaires annuels ainsi récoltés ne compenseront guère le coût de la pollution de l'air estimé, lui, à 100 milliards d’euros par an.

 

Comme le reconnaît B. Leroux, président du groupe des députés PS, c'est « un petit rattrapage ». Les 800 millions d'euros supplémentaires escomptés dés 2016 devraient servir à alléger « la fiscalité locale des contribuables modestes, notamment les retraités ». Une provocation quand on sait que 1,5 milliard d’euros ont été prélevés en 2014 et que 11 milliards d’euros d’économies ont été imposées aux collectivités territoriales dans le cadre du plan de réduction des dépenses publiques.

Les 6 mois qui ébranlèrent l'Europe

le 08 October 2015

Les 6 mois qui ébranlèrent l'Europe

Le 32! Café politique du vendredi 9 octobre 2015 à 18h30

Les 6 mois qui ébranlèrent l'Europe

Après la victoire de Syriza en janvier dernier et le bras de fer qui a opposé la Grèce à ses partenaires européens, la banque centrale européenne et le FMI pendant un semestre, après un référendum gagné, une signature d'un accord «mauvais mais nécessaire», une élection législative remportée par Tsipras où en sommes-nous?
 
Les leçons de la crise en Grèce peuvent être diverses: fallait-il signer cet accord du 13 juillet? Fallait-il aller vers un plan alternatif et une sortie de l'Euro voire de l'UE?
 
Les convergences de lutte en Europe contre l'austérité existent mais ne sont pas encore au niveau nécessaire pour faire vaciller les tenants de l'orthodoxie austéritaire de Bruxelles.
 

Parlons en avec: Gilles Garnier, responsable Europe du PCF