Commission énergie du Parti communiste français

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Rencontre avec le PS : le PCF réaffirme la nécessité d'une autre politique gouvernementale

le 11 June 2014

Rencontre avec le PS : le PCF réaffirme la nécessité d'une autre politique gouvernementale

Une délégation du PCF conduite par Pierre Laurent a rencontré ce mercredi 11 juin le Parti socialiste et son nouveau premier secrétaire, Jean Claude Cambadelis, au siège du PS rue de Solférino.

La délégation du PCF a fait part des trois très graves inquiétudes que font peser les choix gouvernementaux sur la situation politique et sociale du pays et constaté les désaccord existants entre les deux formations.

Elle a réaffirmé que les dangers grandissants liés à la profonde fracture démocratique dans le pays et à la montée du Front national ne pouvaient être combattus sans la mise en œuvre d'une autre politique s'attaquant aux coûts du capital, aux inégalités sociales et à l’hémorragie industrielle. Elle a indiqué que des ruptures immédiates étaient nécessaires, citant notamment la suspension de l'accord sur l'indemnisation du chômage des intermittents, l'abandon de la réforme territoriale, la réponse aux revendications des cheminots en lutte et la réorientation du collectif budgétaire rectificatif vers la justice fiscale.

PCF : communiqué de presse sur la Syrie

le 06 June 2014

PCF : communiqué de presse sur la Syrie

L'élection présidentielle en Syrie ne vise, pour le pouvoir de Bachar Al Assad, qu'à tenter de se donner une légitimité perdue dans la guerre qu'il mène depuis 3 ans contre son peuple.

Quand deux millions de Syriens se sont levés en mars 2011 pour demander des réformes démocratiques et sociales, la seule réponse du pouvoir a été la répression. Après avoir militarisé et internationalisé ce qui était un mouvement populaire, le régime a ouvert les portes à toutes les interventions étrangères de la région, pour des objectifs sans rapport avec les intérêts du peuple syrien. Trois ans après, le bilan est accablant. Des dizaines de milliers de morts, des millions de réfugiés et déplacés, un pays coupé en deux et une économie dévastée.

La Syrie est devenue le champ de bataille de groupes politico-religieux, avec l'intervention de puissances régionales du Golfe, de la Turquie, des Etats-Unis et des puissances occidentales d'un côté, de l'Iran et de la Russie, de l'autre. Le peuple syrien est pris dans une tenaille meurtrière.

Quant à la France, après avoir poussé pour une intervention militaire en misant sur la chute rapide du régime, elle a jeté l'exclusive sur une partie de l'opposition démocratique syrienne aggravant ses divisions internes.

La seule voie pour retrouver la paix en Syrie est la voie démocratique et diplomatique. La guerre n'est jamais la solution.

Le Parti communiste français réaffirme son soutien au peuple syrien et à toutes les forces démocratiques syriennes et appelle le gouvernement français à agir pour une solution politique dont l'ONU doit rester le maître d'oeuvre.

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French communist party : declaration on Syria elections

The presidential election in Syria aims to power of Bashar Al Assad, to try to give lost in its war for 3 years against his people legitimacy.

When two million Syrians stood up in March 2011 to call for democratic and social reforms, the only response was to repression. After militarized and internationalized which was a popular movement, the regime has opened the doors to all foreign intervention in the region, for purposes unrelated to the interests of the Syrian people. Three years later, the results are overwhelming. Tens of thousands of deaths, millions of refugees and displaced persons, a divided country and a devastated economy.

Syria became the battlefield of politico-religious groups, with the intervention of regional powers in the Gulf, Turkey, the United States and Western powers on the one hand, Iran and Russia, from each other. The Syrian people are caught in a deadly pincer.

As for France, after pushing for military intervention by focusing on the rapid fall of the regime, she threw on the exclusive part of the Syrian democratic opposition exacerbating internal divisions.

The only way to restore peace in Syria is democratic and diplomatic means. War is never the solution.

The French Communist Party reaffirms its support for the Syrian people and all Syrian democratic forces and called the French government to act for a political settlement, the United Nations must remain the prime contractor.

PCF : POUR UNE RUPTURE DEMOCRATIQUE EN ESPAGNE

le 06 June 2014

PCF : POUR UNE RUPTURE DEMOCRATIQUE EN ESPAGNE

L'abdication du roi d'Espagne, Juan Carlos, intervient dans un contexte politique marqué par un affaiblissement considérable des bases politiques sur lesquelles s'appuyait la monarchie espagnole, un bipartisme désormais discrédité dans un pays subissant une crise politique et sociale extrêmement forte et où les résistances populaires grandissent.

Dans ce contexte, les affaires de corruption ayant touché la famille royale n'ont fait qu'accentuer la demande de plus en plus forte à une régénération démocratique qui, pour la première fois depuis longtemps, n'exclut plus la monarchie.

C'est en ce sens que le PCF soutient les forces démocratiques et sociales qui, avec les communistes et la Gauche Unie, oeuvrent pour faire en sorte que les peuples d'Espagne puissent prendre la parole et décider dans un processus constituant incluant le référendum du modèle d'Etat qu'ils souhaitent pour leur pays, et qu'ils aient la possibilité ainsi de se prononcer librement pour une IIIe République que de plus en plus ils appellent de leurs vœux.

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Declaration of the French communist party : democratic to breach in Spain

The abdication of the King of Spain, Juan Carlos, is involved in a political context marked by a considerable weakening political grounds relied upon by the Spanish monarchy, a bipartisanship now discredited in countries undergoing political and social crisis and extremely high where the growing popular resistance.

In this context, the corruption that affected the royal family only heightens demand increasingly high for a democratic regeneration for the first time in years, no longer excludes the monarchy.

It is in this sense that the PCF supports democratic and social forces with the Communists and the United Left, working to ensure that the people of Spain can speak and decide in a referendum constitutional process including the state model they want for their country, and they have the opportunity to speak freely and to a Third Republic that increasingly they are calling for.

 

Intermittents : le gouvernement doit refuser l'agrément

le 05 June 2014

Intermittents : le gouvernement doit refuser l'agrément

Parce que nous pensons qu'il ne peut y avoir de politique de gauche sans une grande ambition pour l’art et la culture, le Parti Communiste s'associe aux nombreux appels qu'ont adressés les organisations professionnelles, les élus et les acteurs culturels au Ministre de la culture, au Ministre de l'emploi et au Premier Ministre.

Il est demandé à ces derniers de ne pas ratifier l’accord sur l’assurance chômage du 22 mars dernier. En dépit de l’opposition des deux syndicats majoritaires (CGT-CGC), cet accord devrait entrer en application dès le 1er juillet prochain.

Il s’agit d’ un véritable déni de démocratie sous la pression du patronat et d’un passage en force que nous condamnons avec la plus grandes vigueur. Le PCF renouvelle sa solidarité avec les intermittents en lutte dont il soutiendra toutes les actions qu’ils jugeront utiles de mener durant l’été.

Pourtant, comme le rappelle plus d'une soixantaine de signataires dans une lettre adressée au Premier ministre, une alternative existe !

Des propositions précises pour une réforme équitable et durable ont été formulées, après un long travail entre les organisations professionnelles et le comité de suivi parlementaire auquel participe Pierre Laurent. Elles demeurent ignorées par le patronat et les signataires de l'accord du 22 mars, alors même que chacun sait que si le gouvernement l'agréait, cet accord pénaliserait très lourdement les salariés les plus précaires et les structures les plus fragiles.

Le gouvernement serait bien inspiré d’entendre les protestations non seulement des professionnels de la culture mais également des centaines de parlementaires et d’élus locaux qui défendent le développement et l’aménagement culturel de leurs territoires. Les artistes, techniciens et professionnels du spectacle ne demandent pas l’aumône, mais la reconnaissance par la nation du rôle essentiel qu’ils jouent dans la vie économique, sociale et culturelle de notre pays

Redécoupage des régions : Pour qui ? Pour quoi ?

le 05 June 2014

Redécoupage des régions :  Pour qui ? Pour quoi ?

Réforme territoriale : "Une réforme hypocrite et dévastatrice"

le 03 June 2014

Réforme territoriale :

Le Président de la République n'aura donc rien changé à ses objectifs initiaux, comme d'habitude. Et la méthode qu'il dévoile ce matin pour la réforme territoriale se situe dans le registre du cirque ! C'est l'un des symptômes de la crise démocratique profonde que nous traversons et dont les deux dernières élections ont à nouveau montré la gravité. Aucune leçon n'est tirée.

 

A l'endroit où il faudrait rechercher un nouvel élan démocratique, sa réforme territoriale n'affiche pas d'autre ambition que l'austérité accrue pour les budgets publics et l'accroissement de la compétition entre territoires, conformément aux injonctions européennes. Cela se fait au prix d'une aggravation de l'autoritarisme inhérent à la Vème République et de la mise en place de pouvoirs de plus en plus technocratiques abrités de la souveraineté populaire.

 

Si la démarche présentée est si acrobatique, c'est pour éviter une validation démocratique aux résultats incertains. Ainsi, on redécouperait les régions au gré des vents avant même que de définir les missions des collectivités. Tout serait imposé sans s'appuyer sur le bilan de l'action menée dans les diverses collectivités et sur la créativité qui a fait la force de la décentralisation.

 

Nous n'acceptons pas le double-langage qui consiste à décréter que les communes sont "une petite République dans la grande" tout en augurant leur démantèlement. Le fait de plonger les départements en respiration artificielle relève de la même démarche de duplicité. Au final le projet est complètement contraire au renouveau de la République, à l'égalité entre territoires, à l'égalité en droits de toutes et tous. Enfin, présenter en soi la suppression d'élus du peuple comme un progrès démocratique et une illusoire source d'économies substantielles ravira la droite et l'extrême droite quoiqu'elles en disent : c'est leur inépuisable fonds de commerce.

 

La République a besoin d'un sérieux coup de jeune - de passer la 6eme - or il s'agit là d'un acte de destruction qui conduit à une nouvelle concentration des pouvoirs. Une fois de plus, il s'agit de répondre au mieux aux exigences grandissantes des forces patronales et de la finance dont l'emprise s'accroît au fur et à mesure. Les hommes et les femmes de notre pays et de notre continent ont chaque jour qui passe le sentiment accru que le pouvoir est ailleurs, qu'il s'exerce sans eux, qu'ils évoluent dans une démocratie d'apparence. Aucune modification des règles de la démocratie ne peut se faire sans démocratie.

 

Nous exigeons des référendums pour chaque modification et, c'est essentiel, un grand débat, animé par une Constituante, pour refaire de la République notre bien commun et redonner à l'action publique toute l'efficacité que peut revêtir le pouvoir quand il est réellement exercé par le peuple.

Pierre Dharréville, responsable de la commission République, démocratie et institutions au PCF

10 raisons de voter Front de Gauche aux Européennes

le 29 April 2014

10 raisons de voter Front de Gauche aux Européennes

Paris-Banlieue, la métropole c'est vous - Une commune, un territoire, une campagne

le 28 April 2014

Paris-Banlieue, la métropole c'est vous - Une commune, un territoire, une campagne

Mardi 6 mai à partir de 19h00
Espace Niemeyer
2 place du Colonel Fabien 75019 Paris

Inscription
Marie-Pierre Boursier
Tél. : 01 40 40 13 74 - E-mail : mpboursier@pcf.fr

Paris-Banlieue, la métropole c’est vous

Nous, franciliens, avons la chance de vivre dans l’une des quatre métropoles mondiales. Comme les newyorkais, les londoniens, les tokyotes nous avons sous les yeux les atouts de la très grande ville. Dynamisme économique, réseau de transports, créativité culturelle, tourisme, concentration scientifique et intellectuelle, infrastructures de premier plan... le catalogue à la Prévert est spectaculaire. Tout autant que le grand écart entre le potentiel de bien-être et la réalité. La raison en est simple. Pareille richesse attise l’appétit des prédateurs de la finance.

Leur philosophie qui se résume à concentrer, concentrer et encore concentrer la richesse et le pouvoir. Ainsi, visent-ils à dessiner une métropole inégalitaire dans laquelle les territoires ultrariches côtoieraient ceux de grande pauvreté. Une métropole égoïste, écrasant la France rurale, brisant les services publics, et laissant de côté des millions de personnes. Et aussi, une métropole privée de démocratie car « drivées » par les technocrates. Les bonimenteurs libéraux qu’ils soient ultra ou teintés de social, nous rebattent les oreilles du soi-disant millefeuille qui serait, avec le cout du travail, au cœur de tous nos maux.

Et pour mieux faire avaler la pilule, l’injonction d’immédiateté prive le pays d’un débat contradictoire sur le diagnostic comme sur les solutions. Pourtant, la crise des institutions de la 5ème République mériterait un sérieux débat public. L’échec patent de la construction de l’union européenne technocratique et libérale, dont 75% de nos concitoyens estiment qu’elle abime leur propre vie, devrait pourtant modérer la litanie des y’a-pas-le-choix et freiner le chamboul’ tout sur les communes, les intercommunalités, les départements, les régions... et quoi d’autre encore.

Bien sur, l’organisation d’une population dense de plusieurs millions d’habitants pose des questions inédites qui appellent des réponses résolument nouvelles pour garantir l’accès de tous aux droits, de l’emploi au logement en passant par les transports, l’école, l’énergie, la santé, la culture, le sport... Et pour appréhender les grands enjeux tels la politique économique, le respect de la planète, l’alimentation... Le statu quo n’est pas de mise. Pas plus que la compétition ou la domination entre territoires et leurs habitants. L’heure est à s’émanciper d’une pensée verticale et centralisatrice. L’heure est à mettre la coopération et la dynamique commune au cœur du dispositif suffisamment souple pour être adapté à chacun des enjeux.

Le parti communiste met en débat un canevas original fondé sur la coopération dont la commune est le maillon fort. Il refuse obstinément que l’actuelle loi destructrice s’impose à nos concitoyens. Aussi, il lance une campagne d’information, de débat et de construction d’une métropole accueillante et inclusive. Où il fait bon vivre.

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Programme

19h00 – 20h00

COMPRENDRE LA MÉTROPOLE DU GRAND PARIS
Simon Ronai, Géographe, Bureau d’étude ORGECO

LES PREMIERS ELEMENTS SUR LA REORGANISATION DES TERRITOIRES
Didier Nicolini, Collaborateur parlementaire

20h00 – 22h00

LA COMMUNE, MAILLON FORT DE LA DÉMOCRATIE
Catherine Margaté, Maire de Malakoff 92

LE DÉPARTEMENT, PIVOT DE L’ÉGALITÉ
Christian Favier, Sénateur, Président du conseil général du Val-de-Marne

LA FRANCE ABÎMÉE PAR DES MÉTROPOLES TECHNOCRATIQUES
Pierre Dharreville, Secrétaire départemental 13, responsable du pôle institutions, démocratie, république

CHAMBOU’L TOUT DÉMOCRATIQUE À LA BRUXELLOISE
Un candidat aux élections européennes

LES INTERCOMMUNALITÉS ÉCHELONS SUPPLÉMENTAIRES OU ATOUTS NÉCESSAIRES
Patrick Braouezec, Président de Plaine-Commune

J'AIME LE MILLEFEUILLE
Isabelle Lorand, Pôle ville, habitat, égalité des territoires

LA DEMOCRATIE POUR SORTIR DE LA CRISE DES INSTITUTIONS
Karina Kellner, Membre du secrétariat national des élus communistes et républicains

CLOTURE
Pierre Laurent, Secrétaire national du Pcf, Sénateur de Paris

 

Erdogan/Génocide : « Le progrès eut été de reconnaitre le crime de génocide »

le 24 April 2014

Erdogan/Génocide : « Le progrès eut été de reconnaitre le crime de génocide »

Le 24 avril 1915 débutait le génocide de la communauté arménienne de l’empire ottoman. Les conséquences en furent dramatiques : 1,5 million de tués, des milliers de déportés et la totalité de leurs biens confisqués.

Ce génocide n’a toujours pas été reconnu par le gouvernement turc qui l’a perpétré. Il n’a pas été sanctionné et il connait aujourd’hui encore une campagne de communication négationniste.

Cette absence de reconnaissance continue à alimenter les haines contre les Arméniens mais aussi contre toutes les minorités comme les Kurdes ou les Alévis.

En dépit de cette posture, les communautés arméniennes, les forces démocratiques et notamment une part croissante de la société civile turque organisent des commémorations pour faire face au discours officiel. Le clivage n’est pas entre les peuples arménien et turc mais entre le négationnisme et la démocratie.

 

Le premier ministre R. Erdogan a présenté les condoléances de la Turquie aux petits enfants des Arméniens tués en 1915. Si l’approche se veut moins agressive, elle ne constitue pas une nouveauté. Le progrès eut été de reconnaitre le crime de génocide.

Le PCF, constant dans son engagement, salue la mémoire des victimes et s’associe à la douleur de toute une communauté. Il continuera à œuvrer pour que vérité et justice soient rendues au peuple arménien.

Carmaux/Hollande : “Comment parler de Jaurès quand on fait la politique de Gattaz ?” (Olivier Dartigolles)

le 23 April 2014

Carmaux/Hollande : “Comment parler de Jaurès quand on fait la politique de Gattaz ?” (Olivier Dartigolles)

Il y a tout juste 110 ans, Jean Jaurès, qui entamait les 10 dernières années de sa vie, couchait sur le papier le premier éditorial du journal l'Humanité intitulé "Notre but". Quel était celui de François Hollande aujourd'hui à Carmaux ? Après la déroute des municipales, la première sortie présidentielle, à Clermont-Ferrand, a été ruinée par l'affaire Aquilino Morelle. Aujourd'hui, le déplacement dans le Tarn ne fera pas oublier le programme de stabilité, sitôt achevé le conseil des ministres, envoyé à la commission européenne. Nous viens alors une première pensée de Jaurès, "Non, la trahison n'est pas la condition suprême du pouvoir. Elle n'est pas la loi souveraine des démocraties".

Sur un point, et un seul, le Président a rendu hommage au grand homme, "quand les hommes ne peuvent pas changer les choses, ils changent les mots". Les feuilles du discours du Bourget envolées aux quatre vents du traité Sarkozy-Merkel, de la rigueur budgétaire, du dogme des 3% et du dynamitage des services publics et du marché du travail, François Hollande a donc changé le mot de "socialisme" par "compétitivité", et celui de "changement" par "renoncement".

Depuis son élection, et bien avant en vérité, François Hollande "est tombé, de cascade en cascade, dans ce bassin stagnant" d'où il pense pouvoir rendre hommage à Jaurès alors qu'il fait la politique de Gattaz.